Chronique : Thorns - TONY MARTIN

Son dernier opus datait de 2012 et était déjà un album solo. En effet Tony n’a pas disparu avec son départ de BLACK SABBATH, avec lesquels il a commis cinq superbes albums studio et un live que tout le monde a malheureusement oublié. Son timbre de voix si caractéristique et assez proche de celui de Ronnie James Dio n’a jamais réussi à s’imposer dans un groupe qui était en perte de vitesse à l’époque, mais un album comme Tyr reste pour moi une référence pour BLACK SABBATH

Et à l’écoute de l’album, on se rend compte que Tony s’impliquait dans l’écriture des morceaux, avec son comparse Geoff Nicholls aux claviers. Il nous livre un album plein de sensibilité, avec un son très travaillé et une voix au sommet de son art. Certains diront que c’est du BLACK SABBATH et ils n’auront pas entièrement tort car Tony a été la voix de ce groupe mythique et il fait ce qu’il a toujours su faire. Mais il y a une patte plus sensible, plus mélodique dans cet album et un guitariste talentueux qui n’est autre que son fils.

Tony Martin est toujours parmi nous, pour mon plus grand plaisir, et nous livre ici un album de heavy metal de très grande qualité, très mélodique, qui ravivera la mémoire de certains et qui initiera d’autres au BLACK SABBATH de1992 à 1997 (hormis la parenthèse DIO en 95).