Komorebi - CHARLEY VERLAINE

Charley Verlaine vient de sortir un album qui va laisser des traces, d’énormes traces tant il emporte tout sur son passage, et quand on sait qu’il est français, c’est d’autant plus jouissif. Vous ne me croyez pas ? Ecoutez Fire ! ou Sonny (You Need Somebody) et vous verrez que j’ai raison. Joe Barbiak à la batterie, que certains se rappelleront avoir déjà entendu sur les albums du guitariste fou qui joue sur deux manches à la fois, Michael Angelo Batio, a trouvé le son et le groove de Jason Bonham, c’en est ahurissant. La basse de Charley n’est pas en reste et oscille entre LED ZEPPELIN et BAD COMPANY.

Quant aux guitares assurées par Charley, elles sont magiques, il a le son du hard rock des années 70/80, rauque, épuré, sans effets qui finissent par tuer l’émotion, c’est un guitariste d’exception. Je tiens surtout à saluer l’ingénieur son David Thiers qui est un fan de LED ZEPPELIN, on ne pourra pas me dire le contraire, même si toute son intelligence est de s’en inspirer tout en utilisant les outils actuels. On a même droit à du Lenny Kravitz sur Down ! C’est absolument monstrueux cet album peut, doit, va tout éclater sur son passage. Vous me direz qu’on est loin d’un Robert Plant, mais Charley n’en a pas la prétention, sa voix est sa marque de fabrique, assez proche d’un Glenn Danzig en moins grave, proche de Frank Marino pour les anciens qui se rappellent, elle a cette pureté de son qui donne un vrai cachet aux compositions absolument énormes de cet album.

Ne pas acheter cet album, ce n’est pas une erreur, c’est un crime de lèse-majesté, et n’en déplaise à Charley Verlaine : le roi est mort, vive le nouveau roi !

Charley Verlaine's Debut Album "KOMOREBI" (feat. JOE BABIAK)