Rejoice in the Suffering - TODD LA TORRE

TODD LA TORRE, Rejoice in the suffering : La puissance est là, l'émotion...

Pour cet album, Todd retrouve plusieurs amours, celui de la batterie qui est son instrument de prédilection et son comparse Craig Blackwell avec qui il a joué dans le groupe INFRARED dans les années 90. La réunion est fracassante. Les riffs destructeurs frappent juste, et le groupe montre qu'il n'a rien à envier à la nouvelle génération. Les breaks sont aussi d'une grande qualité d'écriture, Todd nous prouve encore et encore qu'il est un vrai songwriter. Le nappage clavier est léger, aéeien et n'est là que pour finir de remplir l'espace sonore de l'album. Les solos de Blackwell sont concis mais sont toujours justes avec une palette sonore très variée ce qui est un vrai plus dans un album de metal,il frappe juste, le propos n'est pas à la desmonstration mais à la qualité de la compo. 

Cet album est vraiment puissant, Todd montre un côté plus agressif qu'on en lui connaissait ni dans QUEENSRŸCHE ni dans CRIMSON GLORY; c'est un vrai régal et vous allez sans aucun doute passer un excellent moment en sa compagnie, sans zpper de chanson en chanson , vous pouvez l'écouter dans sa totalité les yeux fermés, vous aurez la banane. Alors vous allez me dire : on approche la perfection, de l'album de l'année....mais....

Mais Todd nous a prouvé au sein de QUEENSRŸCHE que sa voix savait passer des émotions fortes dans ses intonations, dans ses tirades vocales on sentait la nostalgie, la peur, l'amour, la grâce... Le morceau Vexed laisse espérer ce qu'on attend aussi de Todd, mais il se perd dans des poncifs qui en font un morceau moyen. Fractured, Dogmata, Crossroads to Insanity sont des morceaux qui raviront nos headbangers, mais il manque à cet album le coeur, l'âme de Todd, qui nous livre un album où il démontre qu'il est un compositeur, un musicien et un chanteur hors pair, mais à trop vouloir en faire, il y a perdu... l'émotion.