Welcome to the Absurd Circus - LABYRINTH

Crée en 1991 en Italie par Andrea Cantarelli, le groupe a sorti neufs albums, que je n'ai pas eu le plaisir d'écouter ce qui me donne une image neutre et dégagée de tout préjugé. Le groupe a vu un défilé continuel de musiciens tous plus doués les uns que les autres mais la pierre angulaire de ce groupe reste Andrea, et sa présence sonore ainsi que ses développés solos sont là pour bien le montrer. Ce sextet travaille dans le power metal très mélodieux, saupoudré de speed metal par moment ce qu in'est pas sans être interessant pour la diversité de l'ensemble. Un coup de chapeau au bassiste chanteur, car la partie rythmique respecte le genre et donne donc dans une vraie technicité, et chanter en même temps relève pour moi d'une vraie prouesse. De plus la voix est agréable , très mélodieuse. Sans être la voix du siècle Roberto Tiranti est talentueux et agréable à entendre.

Les compositions y sont pour beaucoup car la recherche constante de musicalité est très forte, ce qui est agréable; l'alternance de passages lents et mélodieux avec les accélérations et la puissance des guitares/claviers (tenus par Oleg Smirnoff qui sont dans le tempo power et non remplissage de nappes pour meubler). Un pouce levé au batteur Matt Peruzzi qui varie de manière spectaculaire les moments de speed avec un jeu tout en rondeurs et cymbales et qui nous prouve que la batterie est un vrai instrument de musique et non une simple boite à rythme, comme beaucoup ont tendance à l'oublier.

De gros titres à écouter en priorité et qui illustrent bien toutes les nuances de LABYRINTH: As long as it lasts, Unexpected, la reprise étonnate de Tears in my eyes et enfin sleepwalker. Plus d'une heure de musique sur un album,saluons là aussi la prodigalité qui reste talentueuse de bout en bout. Ce retour dans le cirque absurde est une invitation à découvrir le reste de leur production, de par sa qualité d'ensemble et l'amour de la musique bien faite qui se dégage de l'écoute de cet album.