Fall Of Summer 2017 : Interview avec AZARATH
- Par morrigan-wth
- Le 14/10/2017
- Dans Interviews
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C’est à l’occasion du Fall Of Summer 2017 que nous avons rencontré Bart, l’un des guitaristes du groupe polonais AZARATH. Bien qu’un peu timide, celui-ci a répondu à nos questions sur le dernier album du groupe, In Extremis, avec le sourire.
Morrigan-wth : Salut ! Pour commencer, ça te fait plaisir d’être au Fall Of Summer ?
Bart : Oui bien sûr, on est toujours contents de jouer en France !
Morrigan-wth : C’est un festival dont vous aviez déjà entendu parler ?
Bart : Oui, on avait des contacts et on a failli venir il y a à peu près deux ans, mais on n’a pas pu, alors on est contents d’être ici cette année, au Fall Of Summer.
Morrigan-wth : Tu préféres jouer dans des festivals ou dans des salles d’habitude ?
Bart : J’aime les deux, bien sûr c’est très différent, dans les petites salles il y a une atmosphère très spécifique et on est plus proche des gens, mais ce genre de festival c’est génial aussi, même si on peut avoir droit à de la pluie par exemple… comme aujourd’hui… énormément de pluie !
Morrigan-wth : Quelle est la chanson que tu préfères jouer sur scène en ce moment ?
Bart : Oh, il y en a beaucoup ! Beaucoup sur l’album Diabolic Impious Evil, le troisième, comme par exemple Devil’s Stigmata. Au niveau du dernier album, les chansons qu’on a décidé de jouer sur scène sont géniales à faire en live aussi, comme At the Gates of Understanding et Let My Blood Become His Flesh. Elles sont géniales à jouer.
Morrigan-wth : Il y a eu beaucoup de changements de lineup au sein du groupe, est-ce que tu penses que ça a eu un impact sur votre musique ?
Bart : Non, je ne pense pas. On a beaucoup joué avec des musiciens de session, pour beaucoup de concerts. C’est aussi parce qu’Inferno est très occupé avec BEHEMOTH, donc on joue souvent avec un batteur de session. Après notre dernier album, on s’est séparé de Necrosodom, notre vocaliste, donc maintenant on tourne avec un nouveau chanteur et guitariste Marcin, et on pense qu’il va devenir membre du groupe à part entière. Il fait du bon boulot sur les concerts et on est très contents de lui. C’est un très bon musicien et il sait faire son job.
Morrigan-wth : En ce qui concerne votre dernier album, In Extremis, vous avez eu des bons retours venant de votre public habituel ?
Bart : Oui, on a reçu beaucoup de reviews et d’emails et les retours sont bons !
Morrigan-wth : Comment s’est passé sa composition et quelles ont été vos influences ?
Bart : Ah, je n’ai pas l’habitude d’en parler parce qu’on travaille avec Inferno. On commence toujours avec les guitares. Inferno en joue aussi, donc on créé des riffs à la guitare en premier, et quand on a tout fait au niveau des guitares et que nos riffs sont prêts, on commence à bosser sur la batterie. Au niveau des influences, c’est difficile à dire, on a toujours eu des influences death metal et black metal, comme IMMOLATION, MORBID ANGEL, SINISTER et DISSECTION.
Morrigan-wth : Vous vous rassemblez pour écrire les morceaux ou vous faites ça par mail ?
Bart : On commence par créer des riffs, bien sûr on utilise les technologies et on se les envoie les uns aux autres, et ensuite on choisit les meilleurs. Il faut que tout le monde les aime, et quand il y a les riffs sur lesquels travailler on se rassemble et on se met à la guitare.
Morrigan-wth : Et au niveau de l’enregistrement, où est-ce que ça s’est fait ?
Bart : Pour le dernier album, on a enregistré tous les instruments dans des studios différents. On a commencé par la batterie, dans un studio qui était génial, après on a enregistré les guitares dans un autre, puis les basses encore dans un autre, et finalement les voix, dans un autre aussi. On a commencé l’album en mars et on a fini en novembre avec le mixage et le mastering.
Morrigan-wth : Vous avez tout fait en Pologne ?
Bart : Oui, tout a été enregistré en Pologne. Pour le mixage, pour la première fois de notre carrière, on a envoyé une chanson à trois ingénieurs différents, pas seulement des polonais. On leur a demandé à tous les trois de mixer le morceau, et au final on a choisi le polonais pour mixer l’album. C’était lui qui avait fait le meilleur job.
Morrigan-wth : Vous étiez chez Witching Hour il n’y a pas si longtemps, puis vous êtes retournés chez Agonia Records, pourquoi ce choix ?
Bart : Oui, on a juste sorti un album chez Witching Hour. Pour le dernier album, on pouvait signer chez un nouveau label. On a reçu une proposition d’Agonia, certaines de labels français, d’autres de labels allemands, mais le contrat avec Agonia était ce qu’il y avait de mieux pour nous. On était biens avec eux, on avait sorti le quatrième album chez eux, alors on savait à quoi s’attendre.
Morrigan-wth : Il y a des artistes avec lesquels vous aimeriez collaborer ?
Bart : Non, on travaille toujours entre nous, pas avec des artistes extérieurs.
Morrigan-wth : Est-ce que vous êtes obligés d’avoir un job en-dehors du groupe ?
Bart : Oui, bien sûr, seulement Inferno peut vivre de sa musique. Avec les autres membres, on a des boulots normaux. Je travaille pour une institution du gouvernement en Pologne !
Morrigan-wth : Et finalement, est-ce que vous avez des projets pour le futur ?
Bart : Là on tourne en Europe, on ne pense pas encore au prochain album, on aimerait jouer sur scène autant que possible. Bien sûr c’est difficile parce qu’Inferno est occupé du côté de BEHEMOTH, et là il vient d’avoir un bébé, donc il a dû rester chez lui. On tourne avec un batteur de session pour le moment, mais Inferno nous rejoindra sur les quatre dernières dates de la tournée, en Pologne.
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