HAUMÉA : entretien avec le guitariste Andy
- Par Romain Dos Anjos
- Le 09/08/2020
- Dans Interviews
- 0 commentaire
HAUMÉA n'est pas seulement le nom d'une planête naine du système solaire ou une déesse Hawaïenne, c'est aussi le nom d'une sympathique formation française qui nous vient tout droit de Normandie. Son guitariste Andy nous a présenté son groupe et son nouvel EP Leaving. (Interview réalisée par téléphone).
WTH : Salut Andy et merci de répondre à nos questions. Hauméa, Groupe rock et métal normand qui existe depuis 2018. Pour commencer, Peux-tu me dire comment est parti de l'idée de former ce groupe ?
Andy : L'idée est partie de notre bassiste Léa que j'ai rencontré dans le bar qu'elle tenait avec sa mère. Ensuite elle a passé une annonce pour trouver un chanteur, donc Nico. Et pour finir, elle a contacté Seb notre batteur qu'elle connaît de longue date. Donc voilà ça s'est fait comme ça, on a tous appris à se connaître et c'est donc Léa qui a créé le groupe.
WTH : Peux-tu me dire à quoi fait référence le nom du groupe ?
Andy : C'est Nico notre chanteur qui a trouvé le nom ce nom. Il fait référence à la planète naine du même nom qui a été découverte en 2005, immatriculée 136108. Il fait également référence à Hauméa, une déesse hawaïenne de la naissance et de la fertilité. On trouve que ça sonnait bien.
WTH : Comment décrirais-tu la musique d’Hauméa et quels sont vos influences ?
Andy : Je dirais que c'est du rock métal au sens large. Il y a des touches rock alternatif, avec la brutalité du métal, influencé par des groupes comme Deftones, Faith No More…
WTH : Un premier EP intitulé Unborn sort l’année de votre formation et vous vous êtes tourné vers Guillaume Doussaud pour l’enregistrement au Swan Sound Studio. Comment cette occasion s’était-elle présentée à vous ?
Andy : Je suivais son travail depuis quelques années, j'ai vu qu'il avait enregistré quelques CD du groupe Headcharger. J'avais bien aimé sur travail du coup je suis allé voir son site internet, j'ai trouvé sympa le studio et le cadre de travail. On l'a contacté, on a fait connaissance sur place et ça s'est très bien passé. Il nous a bien accompagné et puis on a renouvelé notre collaboration pour notre dernier EP Leaving. C'est vraiment quelqu'un qu'on apprécie beaucoup pour travailler.
WTH : Au niveau du travail de composition, comment vous organisez-vous ?
Andy : En général, je compose la musique, la mélodie, ensuite j'apporte mes idées en répétition, chacun propose ses idées d'arrangements, et même ses idées de transition, Nico écrit les paroles. Et là pour Leaving, ce qu'on a fait c'est qu’on a enregistré toutes nos répétitions pour pouvoir lire et écouter, pouvoir retravailler les riffs, réarranger, etc… Donc on travaille comme ça, il n’y a que pour Leaving qu'on a vraiment enregistré les répétitions.
WTH : Vous avez, bien évidemment, défendu cet EP en live. Peux-tu me raconter ta première scène avec Hauméa ?
Andy : La première d’Hauméa était tout simplement là où ça a commencé, au bar que Léa tenait avec sa mère parce que c'est là on s'était vraiment tous rencontrés et puis en plus elle avait une bonne clientèle donc on s'est dit qu’on va présenter nos premiers morceaux et à partir de là, ça a décollé.
WTH : Quels retours du public avez-vous eu à ce moment-là ?
On a eu un public bien réceptif, surpris parce qu’il nous connaissait comme ça mais ils n'avaient jamais entendu la musique. À l'époque on n'avait pas encore sorti le CD quand on a fait notre premier concert du coup ça a matché tout de suite et ça nous a encouragé à continuer.
WTH : Et là du coup vous avez sorti votre deuxième EP Leaving, enregistré une nouvelle fois au Swan Sound et pour le mastering cette fois vous avez fait appel à Magnus Lindberg du groupe Cult of Luna. Qu’est-ce qui vous permis de le faire ?
Andy : En fait on cherchait quelqu'un pour faire le mastering et on voulait changer pour avoir un autre son que le premier EP. Et c'est Léa qui nous a proposé Magnus Lindberg. On cherchait chacun des contacts et Léa l’a trouvé. On a vu son travail, on a vu qu'il a fait des masters et des mixages pour des groupes français. Il a proposé plusieurs versions de son travail et on a accroché tout de suite.
WTH : Comment s’est passé l’enregistrement ?
Andy : L’enregistrement s’est très bien passé. C’est allé très vite par rapport à nos agendas, on a d’abord fait la session rythmique, basse, batterie… Après la guitare et enfin le chant. Mais en soit tout s’est bien déroulé.
HAUMEA - Breath
WTH : Parmi les 7 compositions, laquelle te tient-elle le plus à cœur ?
Andy : J’adore Breath parce qu’elle a un côté rock bien rentre- dedans à la No One Is Innocent. C’est un morceau qui a beaucoup d’énergie, que j’adore jouer en live. Je trouve qu’elle a quelque chose de plus que les autres donc c’est mon petit coup de cœur.
WTH : Pourquoi avez-vous choisi d’intégrer quelques lignes de chant en français ?
Andy : Pour la simple raison que Nico, avant d'arriver dans le groupe, il faisait beaucoup de chansons en français donc il a toujours eu l'habitude de chanter en français. Et quand il est venu en groupe, c'était la première pour lui de chanter en anglais. C’était tout nouveau pour lui et maintenant il adore ça. Mais selon les riffs, il y en a qui vont l’inspirer à écrire en français, d’autres en anglais donc il a fait un petit mélange comme ça et je trouve ça assez cool.
WTH : Peux-tu nous raconter le tournage du clip de la chanson Breath ?
Andy : Alors oui, ça a débuté à 8h du matin avec mon chanteur en acteur principal. Il a commencé à boire le matin un tout petit peu pour être bien dedans, pas dans la totalité sinon il n’aurait pas réussi à finir (rires). Pour les lieux on a fait différents endroits à Alençon, là d’où on vient. C'était assez cool, on a trouvé des lieux comme, des endroits étranges qui étaient prévus, d’autres lieux qui étaient un peu improvisés. On a tourné avec un drone… Et puis après à la fin du tournage on a fait un petit after donc c’était génial. Chaque membre du groupe a eu un rôle d'acteur chose qu’on n’avait jamais fait donc c'était très sympa. On a travaillé avec le réalisateur Mathias Ledauphin qui avait déjà réalisé notre premier clip pour le morceau Dad Is Fool. On a bien aimé le travail qu’il nous a proposé donc on a de nouveau fait appel à lui.
WTH : Pour finir, as-tu un message pour nos lecteurs ?
Andy : Je vous remercie de venir lire notre interview sur What The Hell, merci de nous suivre et je vous souhaite une bonne continuation !
Ajouter un commentaire