HOPES OF FREEDOM : Interview du chanteur/guitariste Lucas Lambert et du batteur Clément L'Heryenat
- Par Romain Dos Anjos
- Le 27/03/2022
- Dans Interviews
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HOPES OF FREEDOM, formation Française mélangeant power metal et folk était de retour avec le troisième volet d’une trilogie avec leur nouvel album Light, Fire & Iron, dans une ambiance heroic fantasy. Lucas et Clément, respectivement chanteur/guitariste, et batteur/choriste, qui nous conte cette histoire ainsi que la gestation de ce nouvel opus.
WTH : On va d’abord s’adresser à ceux qui vont vous découvrir avec cette interview. Peux-tu présenter HOPES OF FREEDOM ?
Lucas : HOPES OF FREEDOM est un groupe de power/folk metal formé en 2007 en Normandie dans la région Rouennaise. On essaye de mélanger la puissance et la mélodie du power avec des consonnances celtiques. On a sorti un premier album Hopes Of Freedom en 2012, un deuxième, Burning Skyfall, en 2016 et le dernier en date, Light, Fire & Iron en 2021.
WTH : Le groupe véhicule une image heroic fantasy, médiévale également avec le côté folk et épique. C’est quelque chose qui vous a toujours passionné ?
Lucas : Oui carrément ! On est de la génération qui a découvert Le Seigneur des Anneaux au cinéma et c’est vraiment un univers dans lequel on est toujours resté et même en dehors du groupe, que ce soit cinéma, littérature ou jeux vidéo, c’est un univers qui nous berce un peu tous les jours.
WTH : En termes d’influences musicales, vous me citeriez quels groupes ?
Clément : Houla il y en a beaucoup, on pourrait déjà citer des groupes de heavy metal traditionnels.
Lucas : Oui comme IRON MAIDEN, JUDAS PRIEST, et puis il y a toute la vague heavy/power metal allemand tel que HELLOWEEN, GAMMA RAY, FREEDOM CALL, tous ces groupes-là. Et à ces influences, on va mélanger au côté celtique traditionnel, que ce soit Irlandais ou Breton, ou que ce soit pagan, c’est vraiment un mélange de plein de choses.
WTH : Votre troisième album Light, Fire & Iron est sorti en octobre dernier, un album dont la sortie avait été repoussée à cause de la pandémie ? Était-ce un mal pour un bien ?
Clément : Oui clairement. On avait démarré l’enregistrement au moment où la pandémie avait commencé et ça nous a permis de prendre le temps de bien faire les choses, de peaufiner les détails et en même temps on avait lancé la campagne de crowdfunding qui nous a bien aidé. Ce qui était compliqué pour nous c’était de ne pas pouvoir jouer ensemble.
Lucas : Mais au moins ça nous a permis de bosser un peu plus sur les orchestrations, l’écriture des chœurs, on a peu aller au bout des choses sans aucune limite.
WTH : Il s’agit du troisième volet d’une trilogie. Pouvez-vous nous en faire les grandes lignes ?
Lucas : Sur le premier album on parlait d’un héro inconnu qui était guidé par une voix mystérieuse, une voix du passé pour aller combattre d’anciens dieux qui étaient aidés par un dragon. Après cet album, on avait décidé de par sur une trilogie mais, plutôt qu’écrire la suite de cette histoire, on a voulu s’attarder sur pourquoi et qui étaient ces personnages. Pourquoi ces anciens dieux le sont devenus, d’où est-ce qu’ils viennent et qui est cette voix sacrée. Pour te situer, l’histoire du deuxième album se passe avant celle du premier. On apprend que tout ces dieux ont été punis. Et sur le troisième album c’est vraiment le début de l’histoire, ce héro guidé par cette voix qui va s’associer à d’autres héros pour rétablir l’ordre dans leur monde. Pour faire simple, on remonte le temps à travers ces albums.
Hopes of Freedom - The Heroes Line [Official Video]
WTH : Quelles ont été les inspirations pour écrire cette histoire ?
Lucas : On n’a pas tiré d’inspirations précises en fait. Comme je l’ai dit tout à l’heure, on a vraiment été bercé par Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones, The Witcher… Tous ces univers où tu as des héros, des guerriers, des monstres à combattre, des dragons qu’on retrouve dans la littérature, le cinéma et les jeux vidéo. Donc il n’y a pas d’œuvre particulière, c’est un tout.
WTH : Il s’agit d’un album auto-produit alors comment ça se passe chez Hopes Of Freedom, tout d’abord en matière de composition ?
Lucas : Le principe est que chacun peut ramener ses morceaux bien que généralement c’est moi qui s’occupe d’une bonne partie. Charles, notre ancien guitariste, en a ramené un peu aussi. Chacun ramène un morceau qu’il va préparer dans son intégralité, et passée cette étape, on arrive en répétition et on travaille le morceau. Vient ensuite une première adaptation en fonction des envies de chacun, et puis une seconde adaptation sur l’histoire. Avec Loris le bassiste, on bosse sur l’histoire qu’on découpe en chapitre et le morceau qui vient d’être composé va s’intégrer selon son ambiance sur l’un des chapitres de l’histoire, et on peut donc commencer à écrire les paroles. Et puis bien plus tard, quasiment à l’arrivée en studio, vient l’étape de l’écritures des chœurs et de l’orchestration.
WTH : Il y a justement plusieurs chœurs dans cet album. Comment vous ont-ils rejoint ?
Lucas : Ce sont des amis chanteurs et musiciens qu’on avait autour de nous. On avait déjà quelques chœurs sur les deux premiers albums, ils étaient quatre. Là sur cet album on est à neuf choristes, toujours dans ce but d’aller plus loin. On avait différent type de chœurs, parfois en voix grave, parfois en grande ouverture, ça dépend vraiment des passages de l’album. Il y avait plusieurs parties à chanter donc c’était assez conséquent.
WTH : Et côté production, enregistrement, comment ça s’est passé ?
Clément : On a enregistré avec Franck Dhotel qui est notre ingénieur du son, on va dire, officieux qui nous suit pas mal depuis quelques années et avec qui on avait enregistré le deuxième et il avait également fait le mixage. Mais pour ce troisième album on a voulu viser un peu plus haut et on a été en contact avec Max Morton, un Ukrainien qui bosse notamment avec JINJER. Il nous a un bon mix et un bon mastering qui correspondent vraiment à ce qu’on fait et aux sonorités actuelles. On est bien content de ce résultat.
WTH : Qu’est-ce qui change dans cet album par rapport aux précédents ? Quelles sont les évolutions ?
Lucas : On a vraiment essayé de monter le potard ce tout ce qu’on pouvait améliorer, notamment les choristes comme on l’évoquait tout à l’heure, on a fait plus de temps en studio, on a vraiment bossé à fond certaines parties. On a d’avantages d’invités folk pour la touche celtique. Là on a de la flûte, de la cornemuse, du uilleann pipe (cornemuse irlandaise), du violon… Et encore une fois le travail de Max Morton a vraiment sublimer le tout.
Clément : Globalement on a amélioré tout ce qui avait un peu péché sur le deuxième album, en particulier sur la production et c’était vraiment le point ultime à améliorer.
WTH : Alors on avait appris le départ de Charles pour de nouveaux projets et l'arrivée de Grégoire. Comment s’est passée cette passation de flambeau ?
Lucas : Ça s’est très bien fait d’une manière très sereine. Charles ne pouvait effectivement plus s’impliquer dans le groupe mais il est allé jusqu’au bout dans la création de cet album. Et après ça il est parti pour de nouveaux projets. Grégoire c’est quelqu’un qu’on côtoyait de loin depuis un moment. Il fait parti de DRENAÏ, un groupe de folk metal un peu plus bourrin que nous mais avec qui on a déjà joué par le passé. C’est vraiment quelqu’un qu’on avait dans notre entourage et ça s’est fait tout à fait naturellement. Grégoire est un fan de power metal et quand on lui a proposé, il a répondu présent direct. On a fait quelques répétitions avec lui et ça a marché musicalement et humainement.
WTH : On termine avec un message pour nos lecteurs ?
Lucas : N’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux, on est très actif, on y diffuse nos actus, dates de concerts, annonce de clips, etc. Et bien sûr n’hésitez pas à venir nous voir en concert !
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