Interview d'Erik Märtesson, chanteur guitariste du groupe suédois ECLIPSE

Eclipse band

Figure montante du Hard Rock mélodique suédois, ECLIPSE revient avec un nouvel album qui reste dans une continuité compositrice. Le chanteur/guitariste Erik Märtensson a répondu à nos questions concernant cette nouvelle sortie.

Joël : Peux-tu nous parler des membres du groupe ?

Erik : il y a mon ami de longue date Magnus Henriksson aux guitares qui a créé le groupe avec moi, Erik Märtensson, en 1998 alors que nous étions ensemble à l’école de musique ainsi que Philip Crusner à la batterie et son jeune frère qui nous a rejoint en 2019, Victor Crusner à la basse

Joël : Quelles sont tes principales influences dans le rock ?

Erik : Magnus et moi sommes fans de DEEP PURPLE, Ingwie Malsteem, il peut d’ailleurs en jouer tout le répertoire, Vinnie Moore, Tony Mc Alpine, il aime aussi AC/DC qui est aussi mon groupe favori. On écoute aussi des trucs des sixties comme THE SHADOWS. Nous avons tous les deux exactement les mêmes références musicales.

Joël : J’ai parié avec un ami que vous me citeriez Gary Moore ou THIN LIZZY, sont-ils une référence pour vous ? On sent leur influence dans le dernier album

Erik : Bien sûr, Gary Moore était un maitre de la guitare, et je peux te dire que j’écoutais encore hier Chinatown de THIN LIZZY ! Il y a bien sûr ces influences, il est impossible de ne pas l’être, ça constitue même un crime de ne pas l’être ! (Rires)

Joël : Quel est le processus d’écriture des chansons pour cet album ?

Erik : on a suivi la même méthode que pour les précédents, Magnus est venu dans mon studio d’enregistrement et nous avons commencé à jouer de la guitare ensemble, des improvisations et quand on se disait « ça sonne bien ça ! » on le mettait de côté, on attendait la petite lueur dans l’inspiration qui nous faisait dire qu’un morceau était en route. Victor est un très bon chanteur et depuis qu’il nous a rejoint pour notre tournée en 2019, il participe aussi à l’écriture des morceaux.

Joël : Quelle est ton inspiration pour les paroles du dernier album ?

Erik : Cela dépend vraiment de la chanson mais en général quand on écrit une chanson je chante la mélodie en anglais avec des mots qui n’ont aucun sens, et parfois un mot « matche » parfaitement et je construis le texte à partir de ce mot ou groupe de mots. L’exemple le plus parlant est dans l’album précèdent le morceau Viva la Victoria, les mots sont venus tout seul, et se sont imposés d’eux même, cela ne pouvait pas être autre chose que Via La Victoria ! Je construis ensuite autour de ça qui devient le chorus du morceau.

Eclipse - "Bite The Bullet" - Official Music Video

Joël : L’album est-il dans la continuité de votre production précédente ?

Erik : Oui et non, nous rajoutons toujours des changements sur les mélodies mais bon, je chante ce que je suis et je suis le chanteur d’ECLIPSE, les fans ne seront pas étonnés ou déçus, et ceux qui nous découvriront seront enchantés par la qualité de cet album ! (Rires). Cet album est plein d’énergie, il est rapide, puissant, ils vont se régaler (Rires). Il est proche du punk rock par son énergie, on a la sensation d’avoir de nouveau dix-sept ans.

Joël : Vous êtes loin de la production metal mélodique suédoise, les enfants d’EUROPE…

Erik : C’est vrai que nous avons cette punk rock attitude et surtout une bonne chanson n’a rien à voir avec la production. Quand vous avez la bonne chanson alors vous commencez à construire le son qui vous représente. Si vous n’avez pas une bonne chanson au départ vous pourrez mettre tous les synthétiseurs que vous voulez, les guitares, vous n’aurez rien de bon au bout. Le Danemark est un petit pays et nous nous connaissons et nous apprécions tous

Joël : As-tu vu « Hellfest at Home » en qu’en as-tu pensé ?

Erik : je pense que c’était ennuyeux, le rock’n’roll c’est un échange sur une scène entre un groupe qui joue et des gens qui s’éclatent un verre de bière à la main. Nous avons fait un concert en streaming mais bon, il y avait des caméramans, on était dans une pièce et on s’est ennuyé tout du long, ce n’est pas ça le rock. On préfère attendre, quel que soit le temps que cela prendra on attendra pour faire de vrais concerts, pour faire du gagnant/gagnant et non pas du perdant/perdant avec le streaming. Un concert ce sont des chansons mais principalement une vibration qui emporte tout, nous, le public, tout.

Joël : Avez-vous prévu de passer en France pour votre prochaine tournée, défendre votre album ?

Erik : dès que nous pourrons organiser la tournée nous passerons en France c’est une certitude

Joël : Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Erik : Achetez notre album, c’est l’album parfait pour un monde qui s’ouvre à nouveau, et nous sommes impatients de venir jouer live devant vous en France

Eclipse wired

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