Interview du chanteur/guitariste DANKO JONES
- Par Stéphane Leclercq
- Le 27/09/2023
- Dans Interviews
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À l’occasion de la sortie annoncée le 15 septembre 2023 d’Electric Sounds le onzième album de DANKO JONES, le chanteur et guitariste nous reçoit avec la franchise, l’ardeur et la décontraction emblématiques de son personnage. Hôtel parisien où a vécu Louis Armstrong, collection de couvertures du magazine Lui ornant les murs peints en rouge et noir, le ton est donné : Rock’n Roll !
WTH : Bonjour Danko, et merci de répondre à mes questions. Comment se porte le groupe et que fait-il durant cette période d’été ?
Danko Jones : Nous sommes si occupés et c’est un bon problème à avoir. Je ne peux même plus me rappeler ou je ne suis ni le temps qui passe, et cela veut dire que nous avons une activité intense. Après deux ans à ne rien faire durant la pandémie, partir en tournée maintenant et être à nouveau si actifs, c’est super pour que tout le monde se souvienne de nous !
WTH : Peux-tu nous en dire plus à propos du Shake Your City tour, qui apparaît très diversifié en termes d’endroits et de types d’événements ?
Danko : Oui, nous avons été dans la plupart de ces villes avant, parfois même de multiples fois. Cela va être une tournée très étendue. Généralement, je dirais que par le passé je ne pouvais pas tourner plus de quatre semaines en persévérant, trois semaines étant la perfection. Mais à cause de la pandémie et parce que nous n’avions pas travaillé depuis deux ans, j’ai dit peu importe on y va maintenant, et ils nous ont réservé beaucoup de salles. La chose qui compte c’est que nos fans vont venir nous voir après cette période de covid. L’année passée lorsque nous tournions nous et n’avions pas de temps, nous avons entendu parler d’autres tournées qui étaient annulées. Or, notre tournée se vendait vraiment très bien et nous étions heureux de cela. Donc réservez vos places !
WTH : DANKO JONES 35 concerts à venir et va tourner dans 14 pays, parmi lesquels 13 sont Européens. Comment décrirais-tu la relation qui existe entre le groupe et l’Europe, et en particulier avec la France ?
Danko : Nous avons tourné en France depuis notre première tournée, donc nous venons ici depuis vingt-deux ans. Nous avons toujours voulu jouer en France, cela dépend si les Français veulent ou non de nous. Il y a eu des années où nous étions dans un fléchissement en France et d’autres ou nous performions très bien. Et heureusement, rien que pour aujourd’hui je donne dix heures d’interviews et tu es le premier. C’est une indication que les français veulent nous voir et nous entendre plus ! Et c’est tout ce que j’espère. Je veux dire que si nous performons bien en France, ce n’est que de la joie et c’est super.
WTH : Le single Guess Who's Back a atteint le numéro 1 des charts sur les radios Rock en Allemagne cette semaine. Qu’est-ce que cela représente pour le groupe, et partant de là quelles sont tes espérances pour ce nouvel album ?
Danko : Et il l’a atteint à nouveau cette semaine ! il était numéro trois la semaine passée et est redevenu à nouveau numéro un. C’est littéralement un peu étrange, car nous n’avons pas bougé durant une longue période. En même temps je ressentais le besoin de chanter une chanson comme Guess Who's Back, car nous sommes là depuis si longtemps et c’est comme si nous avions toujours été là. Et pourtant nous restons au même niveau. Nous n’avons jamais été disque d’or ou de platine et nous avons vu des amis le devenir. Nous avons vu des groupes amis ouvrir pour nous et nous avons aussi ouvert pour eux. Et c’est une façon de rappeler que nous sommes toujours là, que nous ne nous sommes pas envolés. Guess Who's Back c’est pour dire que nous sommes partis durant une période et que maintenant nous sommes de retour. C’est aussi pour dire nous étions aussi là tout ce temps.
Nous avons déjà onze albums studio. Quand tu as cinq albums studio tu y vas en profondeur et tu espères que celui-là va être stupéfiant et va exploser le compteur. Le sixième n’a pas explosé le compteur et je pensais qu’il allait le faire. Et au moment où tu arrives à ton dixième ou onzième, quoi que ce soit de positif est le bienvenu. Et c’est une surprise joyeuse et bienvenue. Donc le fait que Guess Who's Back ait été numéro un et le soit redevenu à nouveau, alors que l’album n’est même pas encore sorti, c’est que tout le monde semble aimer l’album que ce soit en Australie, en Allemagne, en France ou au Canada. Il y eut un temps et ces années sont passées, où nous sortions un album et les gens me disaient en pleine figure : qu’est ce qui se passe ? Donc je crois les gens quand ils viennent me dire qu’ils aiment bien, ou même qu’ils n’aiment pas.
Danko Jones - Guess Who's Back (Official Lyric Video)
WTH : Votre album Power Trio a été nominé en 2022 aux Juno Awards (célèbres prix de musique au Canada), pour l’album Métal/Hard-Rock de l’année. Electric Sounds constitue-t-il un développement à partir de ce précédent album ou bien s’inscrit-il plus dans sa continuation ?
Danko : Je n’aime pas les mots de développement et de progression, que le journalisme musical a tendance à glorifier quand il s’agit de musique. Et pourquoi cela ? Je suis de l’école d’AC/DC, SLAYER, MOTORHEAD et les RAMONES. Ces quatre groupes collent à leur script : Ils ont une signature sonore. Et c’est ce que nous essayons d’obtenir. Je ne suis pas en train de développer ou de progresser quoique ce soit, mais ce que je fais, et j’adore ça, c’est une signature sonore. Quand tu penses aux millions de groupes qui sont ici et maintenant et à ceux qui ont existé par le passé, tous sont motivés par le fait d’avoir une signature sonore, car c’est une putain de chose très difficile à faire. Le seul chemin pour atteindre cela, c’est avoir un son et des morceaux qui deviennent familiers d’albums en albums. Je ne dis pas que c’est une erreur de penser ainsi, ce que je veux dire c’est que le développement et la progression quand il s’agit de Hard-Rock, cela travaille en fait contre le groupe, l’audience, et la musique elle-même. Je veux dire que c’est un art d’arriver à utiliser les trois ou quatre mêmes accords et de les faire sonner comme neufs une fois de plus. Et si en même temps tout cela sonne de façon similaire avec ce que vous avez fait avant, c’est de l’Art.
Et c’est un art qui n’est pas beaucoup reconnu, car c’est toujours au développement et à la progression qu’on accorde de l’importance. Donc de Power Trio à Electric Sounds, et de Rock Supreme à Power Trio, il y a différentes chansons et elles sonnent de manière différente, mais qui sont du même groupe et si elles diffèrent par rapport aux autres c’est de 1 degré, pas de 90 ou 180 degrés sur la gauche ou sur la droite. Donc avec cet album, de loin tu pourrais dire : "oh, ce sont encore les mêmes chansons." Et je ne t’en voudrais pas là-dessus. Mais si tu y regardes de plus près, il y a des petites différences çà et là. Les références sont différentes et les influences aussi, mais ça reste la même signature sonore.
WTH : Pour ma part, je trouve que tu as son de guitare fabuleux et je partirais plus sur de la continuation que sur de la progression...
Danko : Continuation oui, je prends cela, mais développement et progression j’ai vraiment un problème avec. Car si tu ne développes ni ne progresses, c’est vu comme une sorte de négativité. Or, cela n’a rien de négatif. Je peux écouter Road To Ruin et Leave Home des RAMONES, et de loin oui c’est les mêmes morceaux. (WTH : quatrième et second album des RAMONES). Mais avec un gros plan ce sont bien deux albums différents. Et tout deux sonnent comme les RAMONES. Tu vois ce que je veux dire ? Et je connais des groupes... nous connaissons tous ces mêmes groupes... qui ont vendu des millions de disques et puis pensent que tout le monde aimera tout ce qu’ils font. Et ils commencent alors à progresser ou à changer leur son et à développer, et cela devient une blague : ils deviennent très mauvais et leurs albums sont très mauvais ! Alors il vaut mieux coller au script et ne pas trop se prendre au sérieux.
WTH : Entre autres choses, tu es célèbre pour ton sens de l’humour notamment sur Internet. Penses-tu qu’il existe un espace pour le second degré dans tes paroles et ta musique ?
Danko : C’est toujours dans nos albums. Je me présente comme une personne avec beaucoup de colère alors les gens prennent cela sérieusement, mais ce qui est sous-jacent est qu’il y a toujours de l’humour et l’intention que ce soit compris comme une blague. Cette dérision est une chose fermement ancrée en moi. Et peu importe les grimaces que je fais durant les séances photos, à tous les coups il y a une blague. Et si vous ne le voyez pas ou ne le ressentez pas, c’est en vous. Je ne vais pas essayer de vous y emmener en vous prenant la main pour vous montrer qu’il y a là beaucoup d’humour. Si tu ne piges pas la blague ou l’humour, alors cela dépend de toi, et beaucoup de gens ne la pigent pas ! Car la plupart des gens prennent la musique très au sérieux, ce qui est super et je faisais ça aussi. Il n’est pas possible de faire ce que nous faisons et de nous prendre trop au sérieux. Et celui qui ne le saisis pas, c’est qu’il n’a pas de sens l’humour, et je n’aime pas vraiment les gens qui n’ont pas de sens de l’humour.
WTH : Quel rôle a joué chaque membre du groupe dans le processus d’écriture et de composition de cet album ?
Danko : Nous sommes seulement un trio. Il n’y a pas tant d’éléments à arranger. Je ne suis pas le batteur, c’est Rich (KNOX). JC (John Calabrese, le bassiste) est un arrangeur et il est super pour faire les arrangements d’une chanson ! Le processus pour cet album, et en particulier car nous vivons loin l’un de l’autre à présent, se déroule de la façon suivante : je compose un paquet de riffs, et j’en écris, et j’en écris encore... Et puis je les trie avant que qui que ce soit les entende. Les meilleurs riffs sont alors légèrement arrangés. Ensuite, si je peux leur accrocher une mélodie, là nous avons quelque chose. Si je viens alors avec un couplet et un refrain, alors je les groupe ensemble et je les envoie à JC, qui va alors les écouter et les réarranger. Et il revient vers moi en disant non voici le couplet et voici le refrain ! C’est un grand arrangeur. Et il me retransmet le tout. Et je vais ensuite avoir une sorte d’attaque panique, car ce n’est pas ce que je lui ai donné. Puis je vais me balader chez moi durant quelques heures et je vais me calmer et écouter cela encore et encore. Et huit ou neuf fois sur dix je vais dire qu’il a raison. Puis nous recommençons à l’arranger à nouveau. Parfois j’ai des paroles, et parfois pas. Et quand nous avons un début d’arrangement global, nous l’envoyons à Rich qui place sa batterie dessus. Parfois Rich va revenir avec une idée que nous allons utiliser, autre que de la batterie. Donc tout le monde a une large contribution sur chaque chanson d’un point de vue créatif.
WTH : Peux-tu nous en dire plus sur cette quatrième collaboration avec Eric Ratz à la production ?
Danko : Éric nous a produit dès l’année 1999 alors qu’il débutait dans le métier. Pour nous, il a produit un single appelé Bounce, qui continue de nous faire connaître au Canada ! Ce single été joué partout et la vidéo tournait en boucle sur MTV au Canada (appelée alors Much Music). Tout le monde nous connaît au Canada pour cette chanson, mais nous ne l’avons jamais jouée en Europe. Nous ne la jouons que lorsque nous nous produisons au Canada. Les années passant depuis 1999, avec ÉRIC nous avons commencé à nous observer l’un et l’autre. Il a ainsi vu ce que nous faisions, et nous l’avons vu produire tous ces groupes ainsi qu’obtenir toutes ces nominations et récompenses. Et la musique sonnait bien. En 2014, nous allions travailler sur un nouvel album et avons donc pensé à Éric. Nous ne lui avions pas parlé depuis quinze ans. Lui tout comme nous étions tous enthousiastes : cela a été comme si le temps n’était pas passé, nous avons ri, travaillé, et c’était génial. Il en est sorti l’album Fire Music. Et nous avons réitéré avec Wild Cat. Après Wild Cat nous avons voulu travailler avec Garth Richardson. Nous avions aussi entendu qu’il voulait travailler avec nous. Nous avons donc fait un break et sommes allés à Vancouver travailler avec Garth sur A Rock Supreme ou nous avons vécu un moment stupéfiant ! Garth est une personne stupéfiante ! Puis, durant la pandémie ou nous étions coincés, il s’est trouvé une autre opportunité avec Éric, ce fut Power Trio. A présent Electric Sounds est notre quatrième album avec Éric.
WTH : Il y a onze titres sur ce nouvel album, parmi lesquels deux sont déjà disponibles. Voudrais-tu bien révéler un peu plus des neuf autres titres pour nos lecteurs ?
Danko : Justement oui : le prochain single sera Get High, qui est le quatrième titre de l’album. Nous venons de tourner la vidéo la semaine dernière à Vancouver et il y avait un invité, Damian Abraham de FUCKED UP. Il était à Las Vegas et moi à Trona (Californie). Nous avons chacun pris un vol et nous nous sommes rejoints à Vancouver, à l’Urban Remo’s Cannabis Farm. Toute la chanson ne parle littéralement que de fumer du Cannabis, de la Marijuana. Donc cette vidéo pourrait être censurée. Mais, disons-le ainsi, c’est une vidéo marrante et on a eu beaucoup de fun à la faire avec Damian, qui est un de mes meilleurs amis.
WTH : Sur l’album Electric Sounds on note entre autres la présence de Daniel Dekay, guitariste du légendaire groupe Canadien de Thrash-Metal EXCITER. Comment cette collaboration a-t-elle eu lieu ?
Danko : Très naturellement. Daniel venait au studio pour faire les gang vocals. Nous avions besoin de beaucoup de gens pour faire les chœurs, des choses du genre "I came here to fuck shit up" ! Il est venu chez moi car nous sommes amis, et nous nous envoyons souvent des textos. Il s’est ensuite baladé dans le studio et a dit : Je vais faire un solo de guitare sur ton album. Et je lui dis : tu vas faire cela ? Car tous les solos sont finis. Ensuite j’ai commencé à réfléchir et trouvé qu’il y avait un espace à la fin de la chanson-titre Electric Sounds. J’ai fait rebondir cette idée de solo de Daniel en direction d’Éric Ratz, et il a trouvé cela parfait. Et Daniel a couché son solo qui est formidable. Maintenant je ne saurais plus entendre cette chanson sans cela, mais lorsque nous l’avons écrite puis enregistrée, nous pensions que nous avions tout fini...jusqu’à ce que Daniel surgisse. Je lui suis donc reconnaissant pour avoir tant insisté. Cela a été super.
WTH : Quels sont tes morceaux favoris sur cet album ?
Danko : J’aime tous les morceaux et les deux titres qui sont sortis, je les adore vraiment et je suis reconnaissant qu’elles aient été bien reçues. J’apprécie aussi beaucoup aussi la chanson-titre. Mais il y a une chanson, She's My Baby, qui est mon titre favori sur cet album. Celui où nous jouons avec Tyler Stewart de BARENAKED LADIES. Cette chanson s’inspire d’un groupe, THE SPARKS, un groupe ancien et que j’ai énormément écouté avant que nous commencions à enregistrer. Et en conduisant aussi, c’était tout ce que j’étais en train d’écouter. Sur leur album Lil' Beethoven, datant de 2002, il y a un chanson : How Do I Get To Carnegie Hall ?. C’est un jeu de question-réponse, dont la question est "Comment j’arrive à Carnegie Hall?", et la réponse "Pratiques, mon gars, pratiques". Sur She's My Baby, Tyler y va sur : "Qui est cette fille qui a l’air si bien?", et moi je dis "C’est ma chérie". Ce jeu de question-réponse, c’est super. La chanson des SPARKS est merveilleuse, c’est de là que vient notre morceau. Il y a donc un petit peu des SPARKS sur notre album !
WTH : À mon opinion, la pochette de ce nouvel album est originale. On y trouve une prison, un colibri qui éclate une ampoule, deux anguilles électriques, des sens humains tels que la vue et l’audition... Peux-tu nous en dire plus à propos de la création et du choix de cet artwork ?
Danko : Je n’effectue pas l’artwork, nous demandons à des personnes que nous apprécions pour leur Art de le faire pour nous. L’année passée, lorsque nous étions en tournée pour Power Trio, nous arborions ces deux t-shirts faits par ce gars et où il était marqué Mandroid en lieu et place d’Android. Ensuite, il a réalisé deux designs pour nous et nous étions enchantés, car ceux-ci étaient étonnants ! Et quand nous en sommes arrivés à la pochette de l’album, nous lui avons demandé de la faire. Il a réalisé quelques esquisses, dont certaines étaient disons...mmm...puis il a envoyé celle-ci (la pochette de l’album), et là c’était la bonne. C’est la même chose avec Branca Studio qui a fait la pochette de Wild Cat, ils nous ont envoyé cette image de chat noir. Idem pour A Rock Supreme, nous avons vu l’artwork et c’était fait. Généralement cela fonctionne comme cela. Pour l’album Power Trio, c’était différent. C’était via le label en Allemagne à cette époque, et nous voulions quelque chose de vraiment simple. J’aime les pochettes bien remplies, comme A Rock Supreme et Electric Sounds, mais si tu dois faire quelque chose de plus statique et de plus simple, alors ce doit vraiment être une image forte. Par exemple le chat sauvage, le chat noir qui véhicule quelque chose d’essentiellement inquiétant, c’est une chose vraiment forte et aussi très simple. La pochette de Power Trio était bien mais cela aurait pu être mieux, maintenant avec Electric Sounds c’est super.
WTH : il y a beaucoup de symbolique là-dedans...
Danko : Oui, et aussi beaucoup à regarder pour les yeux...
Danko Jones - Good Time (Official Music Video)
WTH : Quelles musiques écoutes-tu pour le moment ?
Danko : Je devrais me rappeler ce que j’ai écouté ces derniers jours. Deux albums se démarquent pour moi et le reste ce sont beaucoup d’anciens enregistrements. En termes d’albums récents, j’aime le nouveau CABLE TIES, All Her Plans, sur le label Merge. C’est mon album de l’année, quand je l’ai entendu... fuck c’est le meilleur album de l’année ! Et ZEAL & ARDOR (même titre que l’album) pour l’année passée. C’est largement plus dur, c’est vraiment heavy, alors que CABLE TIES c’est plutôt Post-Punk. Ces deux albums se démarquent vraiment pour moi. Dans d’autres genres, j’écoute... (WTH : Danko prends son smartphone et commence à scroller) ... oh mais que de Jazz ! Voyons voir ce que j’écoute d’autre, oui j’aime bien un vieux LEPROUS, l’album The Congregation (WTH : génial album de 2015). Mention spéciale aussi à FORBIDDEN, d’ailleurs j’ai été récemment en contact avec Craig Locicero (guitariste). C’est un groupe légendaire de la Bay Area, j’ai grandi en les écoutant et maintenant nous sommes amis ! Ah oui, aussi ce groupe appelé PERSEKUTOR et leur album Snow Business (2023), avec la chanson de l’année : Suck City (rires) ! Sinon des choses plus anciennes tu vois, comme : AHMAD JAMAL, JACK WILKINS, BOBBY HUMPHREY, des trucs de Jazz...
WTH : Ah oui, AHMAD JAMAL...
Danko : Oui et en particulier l’album The Awakening (1970), je l’ai et l’écoute toujours les soirs. J’écoute aussi la pianiste et compositrice Canadienne Robin Hatch. Elle a sorti un album solo de synthétiseur peut-être il y a deux ans, appelé T.A.N.T.O. Également le nouveau OBITUARY (Barely Alive,2023), les vieux CRO-MAGS...
WTH : Quel serait ton message pour nos lecteurs ?
Danko : Continuez à nous écouter !
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