AC/DC enflamme le Stade de France
- Par Romain Dos Anjos
- Le 04/06/2015
- Dans Live-reports
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"Rock or Bust : le rock ou le fiasco"
Les fans français les attendait de pieds ferme depuis l'annonce de leur tournée mondiale. AC/DC était enfin de retour au Stade de France dans le cadre du "Rock or Bust World Tour", 5 après leur dernier passage, non pas pour un, mais pour deux concerts, la seconde date n'ayant pas été initialement prévue car personne ne s'attendait à une telle rapidité de ventes des billets, ce qui a permis à de nombreux fans d'avoir une seconde chance de voir les papys du hard rock s'éclater sur scène malgré leurs âges, dont Angus Young qui venait de souffler ses 60 boujies en mars dernier. Retour sur leur live endiablé ce 23 mai 2015!
18h00 : Le Stade de France se remplit petit à petit, les premiers rangs de la pelouse or sont déjà pris ce qui n'empêche pas à ceux qui sont derrière de voir la scène: une grande arche surplombée de 2 cornes, 2 colonnes d'enceintes ainsi que 2 écrans sont installés aux 2 extrémités. Un autre écran se trouve au fond de la scène, derrière un mur d'amplis Marshall. Au bout de quelques minutes, une "ola" est générée dans le stade, ce qui nous donne une impression d'être à un match de foot.
18h30 : Le show commence avec l'une des premières parties de ce soir. C'est donc le groupe de rock français No One Is Innocent qui ouvre les hostilités. Certains ne sont pas emballés par leur prestation, étant pressé de voir AC/DC, alors que d'autres qui les connaissent sont ravis de les voir ouvrir pour eux. No One Is Innocent nous offre un mélange hard rock fusion bien de chez nous, de quoi chauffer le public, en calant pas moins de 8 titres en 30 minutes de set. Le groupe quitte la scène, nous laissant une demi-heure de répit avant le groupe suivant.
19h30 : C'est maintenant au tour de Vintage Trouble de prendre possession de la scène. Chaque musicien arrivent au fur et mesure avant de laisser place à leur chanteur qui débarque habillé d'un costard des années 70 un peu à la Jackson Five. Et c'est donc avec 40 minutes de blues rock que le show se poursuit avec une musique beaucoup plus entraînante que leurs prédécesseurs, ce qui leur permet d'augmenter la température du stade d'un cran. Le chanteur tout transpirant ne cache pas sa joie lui non plus d'ouvrir pour un groupe aussi mythique qu'AC/DC n'hésitant pas à demander de les acclamer. Vintage Trouble termine son set après avoir bien échauffer le stade avant d'accueillir ceux que tout le monde attend avec impatience.
Setlist :
Hard Times
Blues Hand Me Down
Total Strangers
Nancy Lee
Angel City, California
Run Like the River
Strike Your Light (Right on Me)
21h00 : C'est enfin l'heure! La tension est à son comble lorsque débute l'intro sur les écrans, une animation en 3D qui n'est tout simplement qu'une parodie de la mission Apollo 11, lors des premiers pas sur la Lune. Les astronautes aperçoit en haut d'une montagne des flammes. En rapprochant ils découvrent le logo AC/DC enflammé qui décolle dans le ciel lunaire et qui, passant au dessus d'un drapeau australien, se lance dans une course effrénée vers la Terre, et qui passe au travers tout ce qui représente le groupe, que ce soit entre les jambes de la fameuse Rosie, le train à l'image de la chanson Rock'n'Roll Train, ou encore la célèbre cloche de Hells Bells. Le logo incandescent finit par s'écraser sur Terre et c'est dans une explosion de feux d'artifice qu'AC/DC débarque et commence le show avec bien évidemment Rock or Bust.
La foule devient complètement hystérique, s'approchant au plus près de la scène. Les riffs d'Angus Young et la voix railleuse de Brian Johnson sont au rendez-vous. Le groupe ne perd pas de temps en enchaînant sur les titres suivants, d'anciennes mais d'indémodables chansons comme Hell Ain't a Bad Place to Be ou la fameuse Back in Black, toujours présente comme à chaque concert d'AC/DC, avant de continuer sur Play Ball, une petite dernière présente sur le nouvel album, puis de nous ressortir Dirty Deeds Done Dirt Cheap datant de l'époque de Bon Scott.
Les musiciens ne se relâchent pas lors les premières notes de Thunderstruck retentissent avec un Angus Young en pleine forme qui n'hésite pas à nous faire son traditionnel "duckwalk". Le public réagit comme un coup de tonnerre, ce qui s'accorde bien avec cette chanson et l'intensité électrique de désemplie pas avec la suivante High Voltage avant de continuer sur Rock'n'Roll Train, le titre phare du précédent album Black Ice.
Le groupe reprend son souffle en attendant que la cloche qui était cachée dans le plafond de l'arche ne descende et se balance sur l'intro de Hells Bells. Nous en sommes déjà à la moitié du set et la formation, ne montrant aucun signe de fatigue, enchaîne les titres suivants, alternant entre de nouvelles compos comme Baptism by Fire et d'anciennes telle que T.N.T..
Changement de décor lorsque qu'une gigantesque poupée gonflable est suspendue dans le fond de la scène, tout le monde comprend que c'est Whole Lotta Rosie qui va être jouée, comme à chaque live du combo australien. Suite à Let There be Rock, Angus Young se lance dans un solo de guitare qui durera plus de 10 minutes, tout en parcourant de long en large la scène ainsi que la passerelle qui donne sur la pelouse or. Une plate-forme élève le guitariste et ce dernier est acclamé tel un dieu, lorsque qu'une flopée de confettis est expulsé au dessus de la foule. Young continue ses riffs en remontant vers la scène et finit par se retrouver au dessus du mur d'amplis, puis finit par partir dans les backstages le temps d'une pause avant les rappels.
À peine 5 minutes après son départ, le musicien réapparaît sur la scène poursuivant son solo faisant office d'intro à la chanson culte d'AC/DC, celle le public entier attendait avec impatience : Highway To Hell. Comme d'habitude, tout le monde chante et saute sur le refrain. Celle-ci terminé, le groupe enchaîne finalement sur le dernier titre du show, For Those About to Rock (We Salute You). D'énormes canons apparaissent au dessus du mur d'amplis et à chaque extrémité de la scène, tirant des pétards à chaque fois que Brian Johnson crie "Fire". Et c'est là dessus que le concert se termine avec le chanteur qui hurle en anglais "Paris, nous te saluons" avant que le groupe ne disparaisse dans les backstages avant de remettre ça le 26 mai 2015. Une fois encore, AC/DC auront enflammé le Stade de France.
Setlist :
Intro
Rock of Bust
Shoot to Thrill
Hell Ain't a Bad Place to Be
Back in Black
Play Ball
Dirty Deeds Done Dirt Cheap
Thunderstruck
High Voltage
Rock'n'Roll Train
Hells Bells
Baptism by Fire
You Shook Me All Night Long
Sin City
Shot Down in Flames
Have a Drink on Me
T.N.T.
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock
Angus Young Guitar Solo
-Encore-
Highway To Hell
For Those About to Rock (We Salute You)
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