AIRBOURNE à l'Olympia - Paris, 10 Octobre 2017
- Par morrigan-wth
- Le 24/12/2017
- Dans Live-reports
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Le 10 octobre dernier, le groupe de hard rock australien AIRBOURNE venait nous rendre visite à Paris pour un concert dans la salle mythique de l’Olympia. Aidés par le groupe DESECRATOR qui assurait leur première partie, ils ont une fois de plus donné un show qui restera dans les mémoires.
DESECRATOR
Le thrash énervé de DESECRATOR tranche un peu avec le hard rock joyeux et énergique d’AIRBOURNE. De prime abord, on pourrait penser que le choix de première partie n’est pas idéal, mais on réalise très vite qu’on se trompe.
Les membres de DESECRATOR, le chanteur Riley Strong en particulier, ont l’air plus que ravis d’être là et ne montrent pas le moindre signe de fatigue. Dans un style très différent de celui de leurs compatriotes, ils parviennent en moins de deux à communiquer leur énergie au public. Après trois morceaux seulement, la salle est chauffée et accepte avec joie d’attendre AIRBOURNE en leur compagnie.
AIRBOURNE
Attente récompensée, les membres d’AIRBOURNE arrivent enfin et annoncent toute de suite la couleur en balançant Ready to Rock. Le chanteur-guitariste Joel O'Keeffe saute partout (comme à son habitude) et semble plus que déterminé à rendre le public encore plus euphorique qu’il ne l’est déjà. On finit par se demander comment il fait pour donner la même énergie sur scène à chacun des concerts du groupe. Le groupe poursuit avec I’m Going to Hell for This et Too Much, Too Young, Too Fast. On voit la fosse s’agiter, même si pour des raisons qui m’échappent , le public en gradins n’a pas encore l’air décidé à se lever. Ça n’a pas l’air de décourager les membres du groupe qui affichent le sourire et continuent de se déchaîner morceau après morceau.
Les morceaux suivants tombent, et ce sont Down On You, Rivalry et Girls in Black. On peut saluer la setlist du groupe, qui semble vraiment avoir été pensée pour accroître l’agitation du public de façon progressive. Comme à chaque fois que le groupe se produit sur scène, le temps passe vite, très vite, et nous en sommes déjà à la moitié du concert. Les gradins se sont suffisamment réveillés pour que Joel ait l’air plus enthousiaste que jamais, non que les autres membres du groupe soient en reste. S’ensuivent les chansons Bottom of the Well, Breakin’ Outta Hell et Diamond in the Rough, à la fin de laquelle j’entends les chuchotements de plusieurs personnes autour de moi : « Et Runnin’ Wild ? ».
Mais le public n’a pas vraiment le temps de s’inquiéter. Le groupe enchaîne avec It’s All for Rock’n’Roll et Stand Up for Rock’n’Roll, deux morceaux qui achèvent de convaincre les quelques pélerins restés assis que le concert vaut le coup de se faire un peu violence. Peu de temps après, AIRBOURNE s’éclipse et tout le monde se prépare pour le rappel, qui ne tarde pas. Le groupe revient en force avec Live It Up puis Raise the Flag, drapeau français sur scène. On n’oublie pas les bonnes habitudes : Joel passe une partie de Raise the Flag perché en haut des échafaudages qui entourent la scène et s’amuse à s’éclater des canettes contre le crâne.
Le show se termine sur le morceau tant attendu, Runnin’ Wild, que le groupe fait durer autant que possible et qui, à la demande de Joel, transforme la fosse en champ de bataille. Après avoir promis de revenir au plus vite, AIRBOURNE quitte la scène de l’Olympia en laissant son public avec une seule pensée en tête : « Ça passe toujours trop vite ».
Setlist :
Main Title from « Terminator 2 »
1. Ready to Rock
2. I’m Going to Hell for This
3. Too Much, Too Young, Too Fast
4. Down On You
5. Rivalry
6. Girls in Black
7. Bottom of the Well
8. Breakin’ Outta Hell
9. Diamond in the Rough
10. It’s All for Rock’n’Roll
11. Stand Up for Rock’n’Roll
-En-
12. Live It Up
13. Raise the Flag
14. Runnin’ Wild
Crédits photos : Yohann Veiller
Merci à Olivier Garnier de Replica Promotion de nous avoir permis d’assister au concert
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