AIRBOURNE + THE SUPERSUCKERS // La Cigale, Paris - 20-10-2019
- Par Romain Dos Anjos
- Le 17/11/2019
- Dans Live-reports
- 0 commentaire
Après son dernier triomphe à l’Olympia 2017, AIRBOURNE, considéré par certains comme les dignes successeurs d’AC/DC, était de retour dans la capitale en octobre dernier pour deux dates consécutives, seule double date de toute la tournée, dans un cadre plus convivial à la Cigale. Nous allons, nous, revenir sur la deuxième date, le dimanche 20 octobre où les Australiens ont offert une prestation à la hauteur de leur réputation, aussi bien que la veille selon nos échos.
THE SUPERSUCKERS
Rédigé par Christian Delépèe
Pour chauffer La Cigale avant le set d’Airbourne, un groupe de super branleurs : THE SUPERSUCKERS peut-il faire l’affaire ? Pari gagné le 20 octobre 2019, deuxième date parisienne pour la tournée européenne THE SUPERSUCKERS/AIRBOURNE. Personne ne vous fera le reproche de ne pas connaître la discographie des super branleurs sur le bout du doigt, doigt d’honneur bien entendu. Mais pas de les apprécier, car Lemmy, oui, lui, l’a dit : si on aime pas THE SUPERSUCKERS, on aime pas le Rock’n Roll. Rien que ça ! Et un autre père, du grunge celui-là, Eddie Vedder de PEARL JAM l’a confirmé, pour avoir chanté avec eux : ces gars rockent ! Ouf, je n’étais pas venu pour du Mozart. Restait à voir et entendre « le meilleur groupe de rock’n roll au monde », comme ils aiment à se présenter. Le groupe compte désormais 3 membres : Eddie Spaghetti – Chant, Basse. Le boss ! ‘Metal’ Marty Chandler – Guitare, Chant, depuis 2009 et ‘Captain’ Chris Von Streicher – batterie depuis 2012. Le combo fonctionne parfaitement, pas de temps morts, pas de solos inutiles. Ca booste sans forcer, dans le genre Nashville Pussy. On ne s’ennuie pas, et la dynamique de la scène fait passer l’envie de rechercher de l’originalité dans les compositions. Le public se prend facilement au jeu, et a volontiers tendu son doigt d’honneur, en fin de set, sans se faire prier. Par contre le meilleur groupe au monde n’était pas là ce soir… Et heureusement, car ils auraient fait de l’ombre aux furieux d’AIRBOURNE.
AIRBOURNE
Les dernière balances sont terminées, les amplis sont réglés, enfin les lumières se baissent pour l’arrivée d’AIRBOURNE ! Le groupe débaroule sur scène après leur traditionnelle intro sur le thème de Terminator 2, entame son set d’1h30 avec Raise the Flag qui sera scandé par l’assistance, puis enchaîne sans transition sur Too Much, Too Young, Too Fast, toujours aussi efficace ! Après cette petite mise en jambe, il est temps maintenant pour la petite troupe de nous présenter son dernier méfait, l’album Boneshaker avec le titre Burnout The Nitro, avec la backdrop simplement ornée du logo du groupe laissant place à une autre backdrop qui exhibe la cover du CD !
Burnout The Nitro porte bien son nom quand on voit un Joel O’Keeffe totalement survolté, à croire qu’il soit équipé d’un nitro justement. Ou alors qu’il est équipé avec des Energizer, c’est au choix ! Le deuxième guitariste Harri Harrison, dernier arrivé du groupe en 2017, surnommé à juste titre The Riff Doctor, et le bassiste Justin Street sont tout aussi énergique, intervertissant leur place sur scène, de quoi donner du fil à retordre aux photographes, mais les musiciens n’hésiteront pas à prendre quelques poses. Et le frangin Ryan O’Keeffe dernière sa batterie on en parle ? ça bourrine dur !! Et cette énergie communicative s’emparera de toute la fosse qui se transforme rapidement en défouloir, en pogos géant. Le sol rétractable de la Cigale fait littéralement trampoline !
Et comme toujours nous allons passer en revue la setlist de ce soir, et comme toujours AIRBOURNE s’appuie sur l’efficacité avec ses tubes phares tels que Girl In Back, Breakin’ Outta Hell titre éponyme du précédent album, ou bien It’s All for Rock ‘n’ Roll. Seul point négatif, une deuxième chanson issue de Boneshaker sera jouée, son titre éponyme, ce qui est bien dommage car ce dernier opus est vraiment bon. Mais revenons à l’ambiance avec O’Keeffe qui viendra se balader dans la fosse avec sa guitare et se fera porter par le public lorsqu’il s’éclatera une canette de bière sur la tête, nous arrosant au passage. Quel numéro celui-là ! Il s’improvisera plus tard barman se servir lui et ses collègues de pintes qui seront ensuite balancer dans la foule, finissant leur course vide presque à chaque lancé.
Plus tard, Harri viendra nous jouer de sa fameuse sirène, geste qui annonce la chanson Live It Up qui sera jouer d’une traite, tout comme Stand Up for Rock ‘n’ Roll qui viendra terminer le set avant les rappels, titre sur lequel Joel fait son escalade habituelle, mais on comprend tous qu’il garde ça pour un autre titre. Et c’est effectivement ce qui se passera sur le morceau le plus attendu, déjà entonné par le public et qui viendra se ponctuer avec les notes de guitare si reconnaissable, vous l’aurez compris, il s’agit de Ready to Rock. Alors le frontman ne grimpera pas sur un des côtés de la scène, la Cigale ne lui permettant pas cette prouesse, et il viendra à la place au niveau du balcon pour son solo récréatif. Décidément, il ne cessera jamais de nous étonner ! Il est temps maintenant pour AIRBOURNE de clore son spectacle, après de multiples remerciements, sur le titre Runnin’ Wild.
Un show absolument dantesque, une énergie colossale. AIRBOURNE nous aura une nouvelle fois fait vivre un grand moment de Rock ‘n’ Roll et on espère très vite un retour en France ! Hellfest, peut-être ? On le saura le 26 novembre.
Setlist :
Main Title Theme from 'Terminator 2: Judgement Day' -Brad Fiedel song-
1. Raise the Flag
2. Too Much, Too Young, Too Fast
3. Burnout the Nitro
4. Back in the Game
5. Girls in Black
6. Bottom of the Well
7. Breakin' Outta Hell
8. It's All for Rock 'n' Roll
9. Boneshaker
10. Live It Up
11. Stand Up for Rock 'n' Roll
-En-
12. Ready to Rock
13. Runnin' Wild
Photos : Christian Delépèe
Merci à Roger de Replica Promotion pour les accréditations et de nous avoir permis d'écrire ce live-report.
Ajouter un commentaire