Amon Amarth enflamme le Casino de Paris - Paris, 7 novembre 2016
- Par Romain Dos Anjos
- Le 03/03/2017
- Dans Live-reports
- 0 commentaire
Le 7 novembre dernier, les vikings d'Amon Amarth étaient de retour à Paris pour un show plus d'endiablé au Casino de Paris. Un froid glacial avait envahi la France avec quelques chutes de neiges et on s'était dit que le groupe avait ramené le froid de Scandinavie avec eux. Mais dans la salle parisienne, la température était bien plus élevée, déjà rien qu'après le passage des thrasheux de Testament qui accompagnaient le combo suédois.
Dès leur arrivée sur scène, Testament, mené par Chuck Billy au chant, démarre à sec avec Brotherhood of the Snake, titre éponyme de leur nouvel album qu'ils nous présenteront ce soir. On peut dire que qu'il n'y a rien de tel de s'échauffer avec du bon vieux Thrash à l'américaine. Le combo se lâche comme s'ils étaient eux-même la tête d'affiche et nous ressortent une panoplie de quelques uns de leurs meilleurs titres tels que The New Order, Into the Pit, mélangés à des plus récentes, issues du dernier album comme The Pale King qui donne un excellent rendu en live, aussi bien que Stronghold.
La fièvre thrash a envahi salle. Le public de metalleux n'hésite pas à retourner le Casino de Paris qui n'est pas habitué à ce genre de concert. Les musiciens s'en donnent à cœur joie, que ce soit les gratteux mêlant leurs riffs, les solos et les sons biens lourds de la basse, aussi bien que la puissante batterie. Le frontman Chuck Billy n'hésitait pas à faire comme s'il jouait de la gratte avec son pied de micro. En une dizaine de titre, Testament a su s'imposer sur scène tout en nous échauffant pour la suite.
Setlist :
Brotherhood of the Snake
Rise Up
The Pale King
Disciples of the Watch
The New Order
Dark Roots of Earth
Stronghold
Into the Pit
Over the Wall
The Formation of Damnation
Sur la demi-heure de pause qui a suivit, la scène d'Amon Amarth a commencé par se dessiner, laissant apparaître un casque de viking géant ressemblant à celui d'Odin, le dieu des Vikings. Sur celui-ci trône la batterie du nouveau batteur Jocke Wallgren qui avait intégré le groupe quelques mois auparavant. Des escaliers se trouvent à chaque extrémité du casque pour que les musiciens puissent en faire le tour.
L'intro débute et nous plonge direct dans l'ambiance du show qui s'annonce grandiose. Plus qu'un concert, Amon Amarth nous offre un véritable spectacle avec des mises en scène en rapport avec les titres joués ce soir. Pas de demi-mesure, le combo commence avec un titre phare, The Pursuit of Vikings. Le public repond instantanément en fredonnant les premiers riffs. Puis on enchaîne sur As Loke Falls issue du précédent album Deceiver of the Gods qui donne lieu à la première séance de headbangs général.
Après cette petite mise en bouche et quelques mots en français de la part du frontman Johann Hegg, on passe au plat de résistance. Amon Amarth commence à nous présenter son dernier album Jomsvikings avec le premier titre promo, First Kill qui est véritablement orgasmique en live. S'en suit The Ways of Vikings sur laquelle un combat entre deux vikings vient l'illustrer. L'un fini par térasser l'autre et nous tend son casque qu'il a gagné en guise de trophée. Le côté épique de ce titre sonne parfaitement avec cette mise en scène. Les vikings enchainent ensuite sur At Dawn's First Light, une autre perle du nouvel album qui marque par de superbes solos de guitares.
Un peu d'anciennes compos avec la cultissime Cry of The Black Birds, suivie de Deceiver of the Gods, éponyme du précédent album, qui est bien à l'image du groupe, avant de repartir sur Jomsvikings avec On a Sea of Blood. Amon Amarth ne nous ménage pas à ressortant Destroyer of The Universe, et Death in Fire qui met le feu au Casino de Paris. Entre deux, Johann boit dans sa corne qu'il a toujours sur lui.
On passe maintenant à une chanson plus calme mais toute aussi efficace, One Thousand Burning Arrows qui fera l'objet d'une nouvelle mise en scène avec deux archers se trouvent de par-et d'autre de la batterie qui se contente de pointer leurs flèches. Autre mise en scène sur Father of the Wolf avec cette fois un personnage bien effrayant qui représente Loki, une autre divinité scandinave. Le groupe continue son set avec Runes to My Memory et War of the Gods avant de quitter la scène et de revenir pour un premier rappel.
Le groupe revient sur scène après quelques minutes de pause, et Johann Hegg en profite pour remercier le public d'être venu si nombreux et de trinquer à notre santé avec les autres membres du groupe et les figurants en buvant leurs Skölls dans leurs cornes. Puis le groupe nous joue un autre titre phare de Jomsvikings, Raise Your Horns qui seront les maître mots du concert. Puis on en vient enfin à celle que tout le monde attendait, moi en particulier, Gardians of Asgaard. Oh que c'est jouissif en live! Là on croit que c'est fini, mais le groupe nous ont réservé un second rappel pour finir en beauté avec une autre masterpiece, Twilight of the Thunder Gods, sur laquelle Johann Hegg terrasse le dragon qui se trouve en arrière de la scène, histoire de nous tenir en haleine jusqu'à la fin avec un show qui a duré près d'1h45.
Voilà un concert qui a véritablement marqué les esprits des metalleux présent. Amon Amarth ne se contente pas de jouer leur musique, mais aussi de nous transporter dans leur univers avec des décors et des mises en scène bien encrées dans le thème des vikings.
Setlist :
The Pursuit of Vikings
As Loke Falls
First Kill
The Ways of Vikings
At Dawn's First Light
Ravens Cry -Intermission-
Cry of the Black Birds
Deceiver of the Gods
On a Sea of Blood
Destroyer of the Universe
Death in Fire
One Thousand Burning Arrows
Spoken Words -Intermission-
Father of the Wolf
Runes to My Memory
War of the Gods
-En1-
Raise Your Horns
Guardians of Asgaard
-En2-
Twilight of the Thunder God
Photos réalisées par Stephan Birlouez
Ajouter un commentaire