ARCH ENEMY + IN FLAMES + SOILWORK // The Hall, Dübendorf – 15/10/2024
- Par Kévin Chappuis
- Le 22/10/2024
- Dans Live-reports
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La superbe salle The Hall, à Dübendorf dans la banlieue de Zurich, a accueilli mardi 15 octobre la tournée Rising from the North qui réunit ARCH ENEMY, IN FLAMES et SOILWORK, soit trois formations originaires de Suède.
La soirée avait été ouverte par SOILWORK, qui a su chauffer la salle avec son death metal mélodique. Stålfågel, qui a conclu leur set, a servi de transition parfaite avant ARCH ENEMY puisque Alissa a collaboré sur cette chanson sur la version studio.
IN FLAMES a ensuite eu la lourde tâche de succéder à la bande de Michael Amott. Je ne suis pas vraiment fan de leurs compositions ni de leur style et j’ai abandonné après quatre morceaux. Mais les fans du groupe ont apprécié leur prestation. Je suis cependant d’avis qu’il aurait été plus judicieux de les faire jouer avant ARCH ENEMY comme c’est le cas sur d’autres dates de la tournée.
ARCH ENEMY
J’avais effectué le déplacement principalement pour voir ARCH ENEMY, dont je suis un fan absolu : c’était mon 16e concert depuis novembre 2015 ! Comme toujours, la puissance que dégage le groupe, avec une section rythmique de plomb, ainsi que les jeux de lumière m’ont totalement convaincu. Deux nouveaux morceaux, qui figureront sur le prochain album Blood Dynasty ont été joués, à savoir l’excellent Dream Stealer, sort le 31 juillet pour l’anniversaire d’Alissa White-Gluz, et Liars and Thieves, un inédit qui a été publié tout récemment (17 octobre) et qui a aussi été très bien accueilli.
Au micro, Alissa a assuré le show sans toutefois sembler aussi investie qu’en d’autres circonstances. Elle a paru avoir quelques problèmes avec ses oreillettes, ce qui l’a visiblement agacée. Le nouveau guitariste Joey Conception, successeur de Jeff Loomis, a pour sa part semblé un peu en retrait, isolé sur son côté de la scène. Michael Amott s’est chargé de la grande partie des solos de guitare, avec autant de précision, de dextérité et d’enthousiasme que d’habitude.
Avec seulement 13 chansons, les fans du groupe ont pu ressentir une légitime pointe de frustration, même si les grands classiques étaient évidemment au rendez-vous. Le principe d’une tournée à deux co-headliners a pour conséquence de réduire les temps de scène des deux formations, ce qu’on peut regretter. Ce n’a par exemple pas été le cas le lendemain au même endroit avec POWERWOLF en tête d’affiche pour un show de 19 morceaux et presque deux heures.
Live-report : Laurent W
Photos : Kévin Chappuis
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