Blazing War Machine au Klub - Paris, 28 octobre 2016
- Par Romain Dos Anjos
- Le 30/01/2017
- Dans Live-reports
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Une ambiance conviviale en petit comité, c'était l'atmosphère que dégageait la petite salle du Klub lors du passage de Blazing War Machine l'automne dernier. Sur une petite scène pas plus haute qu'une marche, difficile de se mouvoir mais ce n'est pas ça qui gênerai les marseillais, à commencer par Franky Costanza avec son imposante batterie et Phil avec son clavier, qui prennent une bonne partie de la place, laissant peu d'espace aux autres membres du groupe mais ça rentre dans le cadre de cette soirée underground. À noter que le groupe a joué sans première partie.
Les musiciens arrivent un par un et c'est Irina, la sublime chanteuse russe du combo, qui ferme la marche, se place devant son micro en lâchant un petit déhanché sensuel sur l'intro Destruction Process 2.0. Mais attention, derrière son joli minois se cache une sacrée growleuse. Le set débute sur Rigor Mortis en guise d'échauffement avec son qui semble pas très propre mais rien d'étonnant dans ce genre de salle. On reste dans le premier album du groupe pour un second coup de chauffe avec Sanguinolentus Kali mais aucun pogo ne commence, le public se contentant d'headbanger, vu les difficultés dans une configuration telle que celle du Klub.
La température grimpe de plus en plus avec Polarity, suivi de Morbid Sexual Art, un titre que je trouve assez tendancieux. Comme toujours, Franky se donne à fond sur sa batterie tout en faisait des signes au public. La prestation d'Irina est bluffante, autant que sa voix qui se mêle parfaitement à celle du guitariste Izakar qui nous fait profiter de quelques growls associés à ses riffs bien placés. La setlist alterne entre d'anciennes compos datant de l'époque de l'ex-chanteur Typhus, tels que Manu Militari, Zombie's Fragrance ainsi que Que Desiderat Pacem, et des titres actuels comme Guided, Liquid Chaos ou encore Nature of War. Plus le set avance, plus le Klub finit par ressembler à un sauna, surtout lorsque quelques pogos se lancent enfin. Un petit coup de Vox Populi avant que Blazing termine son show sans rappel avec Swamp (Stagnant Memories).
Pour une première fois à Paris, Blazing War Machine a su montrer toute son efficacité avec des compos mêlant metal extrème, black sympho et indus. Tous les ingrédients sont là pour cette formation atypique débordante d'originalité évolue et devienne un grand nom de la scène metal française.
Setlist :
Destruction Process 2.0 -Intro-
Rigor Mortis
Sanguinolentus Kali
Polarity
Morbid Sexual Art
Manu Militari
Guided
Zombie's Fragrance
Liquid Chaos
Nature of War
Que Desiderat Pacem
Vox Populi
Swamp (Stagnant Memories)
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