Children of Bodom électrise le Download - Paris, le 12 juin 2016
- Par Romain Dos Anjos
- Le 04/08/2016
- Dans Live-reports
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Nous sommes le 12 juin 2016, le troisième et dernier jour du tout premier Download Festival français sur le site de l'Hippodrome de Longchamp, à Paris. Il est 17 heures et sur la Main Stage 2, tout le monde se prépare pour l'arrivée sur scène de Children of Bodom. Actifs depuis 1993, ces finlandais adeptes du Melodic Death Metal n'en sont plus à leur coup d'essai et posent régulièrement les pieds en France, où ils bénéficient à chaque fois d'un publique survolté.
Live-report rédigé par Morrigan.
Les membres du groupe entrent finalement sur scène, le batteur Jaska Raatikainen en premier, suivi par le bassiste Henkka Seppälä, le guitariste remplaçant depuis peu Roope Latvala, Daniel Freyberg, le claviériste Janne Wirman et enfin le chanteur et guitariste soliste Alexi Laiho.
C'est avec Follow the Reaper, l'un de leurs titres les plus connus, extrait de l'album du même nom, qu'ils commencent à jouer sous les acclamations de leurs fans, qui encore une fois se sont montrés au rendez-vous. Avant même la fin du morceau, les bases sont posées : le publique saute dans tous les sens et les premiers slams apparaissent. S'ensuivent Silent Night, Bodom Night, issue de l'album Hatebreeder, et Hate Me! , encore une fois tirée de l'album Follow the Reaper, dont les claviers endiablés ont tôt fait de mettre tout le monde en ébullition.
Après les derniers accords de Hate Me!, le chanteur de la formation, Alexi Laiho, s'empare à nouveau du micro pour adresser quelques mots aux fans. Il finit son discours en annonçant que le groupe s'apprête à performer un titre qu'il n'a encore jamais joué sur scène en France... et ce titre n'est autre que Trashed, Lost and Strungout, l'une des chansons phares du groupe, parue il y a maintenant presque une douzaine d'années sur l'album Are You Dead Yet?. Que demande le peuple ? Les slams s'enchaînent sous les yeux et dans les mains des agents de sécurité qui ne savent plus où donner de la tête depuis un bon moment. Comme à son habitude lorsqu'il débarque en festival, le groupe sera cité comme celui ayant donné lieu à 80% des slams du Download.
C'est ensuite avec Morrigan, l'un des titres de leur dernier album I Worship Chaos que le groupe continue à mettre le feu à la Main Stage 2. In Your Face s'ensuit, et tout le monde se met à hurler en choeur avec le groupe : "I don't give a flying fuck motherfucker !!! I don't give a flying, I don't give a flying, I don't give a flying FUCK !!!!". Arrive ensuite une chanson plus calme mais non pas moins connue des fans, Angels don't Kill, qui se fait presque toujours une petite place dans la setlist du groupe.
Après cette fausse accalmie, le groupe balance I Worship Chaos, titre ayant donné son nom au neuvième et dernier album, déjà incontournable auprès des fans qui mettent un joyeux bordel dans le pit, tout en aidant les slammeurs à avancer et à aller embêter les pauvres vigiles qui semblent en train d'envisager une reconversion professionnelle.
Le groupe continue avec Scream for Silence, morceau tiré de l'album Halo of Blood, puis le bassiste, Henkka Seppälä, prend le micro et s'adresse au publique en français : "D'habitude, le Download c'est en Angleterre.. mais c'est mieux comme ça", dit-il après avoir fait un rapide inventaire des différents drapeaux présents dans la fosse. Il enchaîne "Quand j'avais seize ans, on a fait une chanson qui s'appelle Lake Bodom". Les membres du groupe reprennent leur place et entament donc Lake Bodom, morceau datant des débuts de la formation et du tout premier album, Something Wild.
Le concert se termine avec Children of Decadence et Downfall et le groupe quitte la scène, au grand désespoir d'un publique qui aurait bien aimé les garder encore quelques heures.
Setlist :
Follow the Reaper
Silent Night, Bodom Night
Hate Me!
Trashed, Lost and Strungout
Morrigan
In Your Face
Angels Don't Kill
I Worship Chaos
Scream for Silence
Lake Bodom
Children Of Decadence
Downfall
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