ELUVEITIE + AMORPHIS + DARK TRANQUILLITY // L’Olympia, Paris – 19/11/2022

AMORPHIS

Je n’avais pas revu AMORPHIS depuis 7 ans, la dernière fois remontant au 25 novembre 2015, en première partie de NIGHTWISH et je me souviens d’une prestation scénique impeccable et il en sera de même ce soir, et je ne suis pourtant pas un très grand fan, en particulier de la voix claire de Tomi Joutsen, préférant son puissant guttural. Et nous aurons droit à une arrivée magistrale du groupe sur Northwards. On ne peut qu’apprécier la qualité sonore de l’Olympia qui est toujours parfaite, sans compter le magnifique jeu de lights que propose la salle. L’ambiance monte d’un cran au moment de Death Of A King, si bien qu’entre deux titres, l’assistance scandera le nom du groupe.

AMORPHIS en profite également pour défendre son dernier album Halo qui sera représenté par quatre titres dont le premier cité plus haut. Ce qui n’empêche pas les Finlandais de revenir sur ses morceaux culte comme My Kantele et The Bee. Et tandis que Tomi jouera beaucoup de son pied de micro en grimpant sur l’estrade du devant de la scène, plusieurs pogos se produire dans le pit, parfois sur des moments qui n’ont pas lieu d’être mais bon. Quoi qu’il en soit, AMORPHIS nous aura offert du spectacle et terminera son set sur son morceau emblématique, House of Sleep.

ELUVEITIE

Changement de scène terminé, place maintenant à la horde Helvète menée par Chrigel Glanzmann. Après une intro épique dont ELUVEITIE a le secret, le groupe débarque sur scène pour présenter son dernier album Exile Of The Gods avec son titre éponyme, avant d’enchaîner sur un morceau un peu plus familier, Nil. Par la suite Chrigel, tout en nous remerciant d’être venu si nombreux, présentera la nouvelle joueuse de vielle à roue, Annie Riediger qu’on pourra mieux découvrir sur Deathwalker, tandis que la chanteuse Fabienne Erni ira frotter les cordes de sa harpe. Pour on aura un moment un peu plus folk acoustique avec Epona, dont les paroles sont chantées en gaulois.

Alors que les autres membres sortent de scène, Fabienne se placera seule au milieu de la scène pour son moment, presque a capella sur Anu, titre dans la lignée de Artio. La chanteuse montera crescendo en puissance, à vous en donner des frissons. Il me tardait d’entendre sa voix résonnée dans tout l’Olympia, rejoignant les plus grandes voix s’étant produite ici. Et on ne peut qu’apprécier son interprétation sur A Rose for Epona, bien que je ne la mette pas au-dessus de l’ancienne chanteuse Anna Murphy qui possède également une très belle voix. Ce dernier morceau se terminera sur un petit solo de guitare des plus appréciables.

Côté pit, le public se déchaîne entre pogos et circle pit, mais encore une fois sur des passages où ça ne bouge pas trop sur scène, aller savoir pourquoi. Nous aurons également droit à un solo de batterie après Ambiramus, courte mais excellente en live. Après un Appel des Montagnes (The Call Of the Moutain), chantée en français pour l’occasion, les Suisses repartiront en coulisses avant quelques rappels, avant d’enchaîner sur Aidus et Ategnatos.

Après quoi, Chrigel nous remerciera une dernière fois pendant que le joueur de cornemuse sortira son instrument pour commencer un jouer un air tout le monde reconnait et qui sera repris en chœur, c’est bien sûr sur Inis Mona que s’achèvera le show d’ELUVEITIE avec Chrigel qui nous lancera un "Paris, c’est pour toi !" Encore une soirée de concert réussie.

Photos : Maude Veroda