Hellfest 2018 : Day 1 - Clisson, 22 juin 2018
- Par Romain Dos Anjos
- Le 07/09/2018
- Dans Live-reports
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Vendredi 22 juin 2018, top départ de la treizième édition du Hellfest avec une météo qui s'annonce de la même facture que l'année dernière à savoir soleil et chaleur, et une affiche très alléchante. C'est reparti pour trois jours au cœur du meilleur festival de France.
BUKOWSKI (par Mary Motionless)
On a commencé le vendredi matin par le concert des français de BUKOWSKI sur la Main Stage 2. 1 an et demi après les avoir vus pour la dernière fois, qu’est ce qu’on en pense? Et bien toujours la même chose, BUKOWSKI sur scène c’est vraiment un des meilleurs groupes français qu’il peut être donné de voir malgré quelques titres qui auraient pu manqué sur la set-list et un temps de jeu beaucoup trop court, le groupe nous gratifiera d’un excellent set ainsi que d’un nouveau titre Mater Dolorosa. Foncez les suivre une tournée et un nouvel album soon.
Setlist :
1. Intro
2. Pillbox
3. The Smoky Room
4. Mater Dolorosa
5. Condor
6. Mysanthropia
7. Car Crasher
BENIGHTED
Go sous l’Altar pour un peu de Brutal Death avec les français de BENIGHTED. Et pour ceux qui commencent seulement leur première journée de festival, c’est un bon échauffement pour débuter ce Hellfest 2018. Le chanteur Julien Truchan et ses comparses ne laissent aucun répit aux plus téméraires qui s’aventurent dans les pogos en enchaînant ses titres. Entre Reptilian et la très courte Necrobreed en passant pas Collapse ou encore Slut, on a de quoi s’en prendre plein la tronche ! Le groupe nous fera également une belle surprise en invitant Arno de BLACK BOMB A sur un titre qu’ils jouent très rarement, Cum With Disgust. Le groupe terminera son set sur une cover de Biotech Is Godzilla de SEPULTURA .
Setlist :
Hush Little Baby (Intro)
1. Reptilian
2. Let the Blood Spill Between My Broken Teeth
3. Collapse
4. Versipellis
5. Slut
6. Necrobreed
7. Cum With Disgust -feat. Arno from Black Bomb A-
8. Asylum Cave
9. Experience Your Fresh
10. Biotech Is Godzilla -Sepultura cover-
CONVERGE (par Mary Motionless)
On rejoint une nouvelle fois la Main-Stage 2 pour le concert du groupe CONVERGE. La dernière fois que le groupe était passé en terre clissonnaise il y a 2 ans, c'était sur la Warzone. La question se pose : même si le groupe le mérite amplement, ce changement de scène en valait-il la peine? La réponse est pas du tout malgré une bonne affluence, l’ambiance n’est pas vraiment au rendez-vous dans le pit pour le peu qu’on en a vu mais quand même. Le public n’a pas l’air spécialement appréciateur du son proposé par le groupe qui malgré une bonne set-list (I Can Tell You About Pain & Concubine) peine à nous faire rester l’entièreté du set. Une petite déception en soi.
Setlist :
1. Reptilian
2. Dark Horse
3. Aimless Harrow
4. Under Duress
5. A Single Tear
6. Heartless
7. Trigger
8. Eagles Become Vultures
9. Empty on the Inside
10. I Can Tell You About Pain
11. Last Light
12. Concubine
JOAN JETT & THE BLACKHEARTS
Grande première pour le Hellfest, faire venir une diva du rock’n’roll, Joan Jett. Du haut de ses 60 ans, la chanteuse a encore la pêche. C’est parti pour un show très rock avec ses plus gros succès, déjà en tant que THE RUNAWAYS son ancien groupe des années 70, comme par exemple la chanson Cherry Bomb. Nous aurons également droit à quelques reprises comme à chaque concert du groupe, notamment Do You Wanna Touch Me de Gary Glitter où beaucoup d’interaction se fera avec la masse de festivaliers présent pour leur show à coup de « oh yeah ! ». S’en suit Bad Reputation, autre titre culte de Joan Jett que beaucoup de fans de Shrek reconnaitront, puis une autre reprise de THE RUNAWAYS avec la chanson You Drive Me Wild ainsi qu’une cover de Bruce Springteen avec Light of Day. Après quelques titres bien à elle, vint enfin celle que tout le monde attend, I Love Rock’n’Roll qui sera reprise par le public. Après une énième reprise, cette fois Crimson & Clover de Tommy James & The Shondells, Joan Jett et les Blackhearts termineront le show sur I Hate Myself for Loving You. La chanteuse nous laissera avec un gros sentiment nostalgie, surtout pour les fans les plus anciens.
Setlist :
1. Victim of Circumstance
2. Cheery Bomb -The Runaways song-
3. Do You Wanna Touch Me (Oh Yeah) -Gary Glitter cover-
4. Bad Reputation
5. You Drive Me Wild -The Runaways song-
6. Light of Day -Bruce Springsteen cover-
7. The French Song
8. Love Is Pain
9. Fetish
10. I Love Rock 'n' Roll -The Arrows cover-
11. Crimson & Clover -Tommy James & the Shondells cover-
12. I Hate Myself for Loving You
MESHUGGAH
On passe maintenant sur la scène d’à côté en changeant totalement de registre. Transition plutôt étrange en passant de Hard Rock classique à du Metal Progressif. Le show commence d’emblée sur Born in Dissonance laissant cette impression que le groupe débarque de nulle part de façon apocalyptique, prenant le pas sur l’ambiance plus joyeuse qu’avait laissé Joan Jett quelques minutes avant. Mais c’est ce qu’on aime au Hellfest ! MESHUGGAH nous livre une prestation puissante et efficace, enchaînant des titres bien taillés pour un festival. Pour le côté négatif, le show aurait produit de biens meilleurs effets de nuit.
Setlist :
1. Born in Dissonance
2. Do Not Look Down
3. The Hurt thant Finds You First
4. Rational Gaze
5. Pravus
6. Violent Sleep of Reason
7. Bleed
8. Demiurge
EUROPE
Nous revoilà côté MS 1 avec EUROPE. Le groupe n’était pas revenu au Hellfest depuis l’édition de 2013. Le set de 60 minutes commence avec Walk the Earth puis The Siege, deux titres du tout dernier album. Vient ensuite un titre plus classique que tous les fans du groupe connaissent, Rock the Night. Le chanteur Joey Tempest a toujours une parfaite maîtrise du chant bien que ce soit plus grave que sur la version studio d’époque mais n’oublions pas que la chanson a plus de 30 ans. Le groupe enchaîne ses titres avec efficacité, jonglant entre les bons vieux tubes à des chansons plus récentes. On notera un petit solo de clavier avant la ballade Sign of the Times. Nous aurons également Superstitious et Cherokee, toujours jouées à chaque concert du groupe et bien sûr The Final Countdown en fin de set. Voilà de quoi ravir les amoureux de bon vieux Hard Rock des années 80.
Setlist :
1. Walk the Earth
2. The Siege
3. Rock the Night
4. Scream of Anger
Prelude
5. Last Look at Eden
6. Firebox
Keyboard solo
7. Signs of the Times
8. War of Kings
9. Hole in My Pocket
10. Superstitious
11. Cherokee
12. The Final Countdown
HOLLYWOOD VAMPIRES (par Mary Motionless)
Nous rejoignons la Main-Stage 1 pour le concert très attendu de HOLLYWOOD VAMPIRES. Un brin longuet, ce cover-band composé de Alice Cooper, Joe Perry et Johnny Depp, pour ne citer qu’eux, était attendu au tournant. Personnellement, on en retiendra pas grand chose. En gros c’était sympa mais trop long. La seule chose à retenir, la reprise de Heroes de David Bowie chantée par Johnny Depp et le final sur School’s Out de Alice Cooper.
Setlist :
Bella Lugosi's Dead / The Last Vampire
1. I Want My Now
2. Raise the Dead
3. I Got a Line on You -Spirit cover-
4. 7 and 7 Is -Love cover-
5. My Dead Drunk Friends
6. Five to One / Break on Though (to the Other Side) -The Doors cover-
7. The Jack -AC/DC cover-
8. Ace of Spades -Motörhead cover-
9. Baba O'Riley -The Who cover-
10. As Bad As I Am
11. The Boogieman Surprise
12. I'm Eighteen -Alice Cooper song-
13. Combination -Aerosmith song-
14. People Whou Died -The Jim Carroll Band cover-
15. Sweet Emotion -Aerosmith song-
16. Bushwackers -Johnny Cash cover-
17. "Heroes" -David Bowie cover-
18. Train Kept A-Rollin' -Tiny Bradshaw cover-
-En-
19. School's Out -Alice Cooper song / with 'Another Brick in the Wall Part 2' snippet by Pink Floyd-
JUDAS PRIEST
Première tête d’affiche de ce Hellfest 2018, une légende du Heavy Metal traditionnel Britannique, JUDAS PRIEST. Le combo nous a concocté une setlist qui pourrait littéralement constituer un gros album best-of pour un set d’1h30. Pour l’ouverture du show, les membres débarquent sur la MS 1 avec Firepower, titre éponyme du dernier album. Après cette petite entrée en la matière, il s’agit de faire vibrer le public conséquent venu voir ce groupe mythique. Et rien de tel que Grinder, suivit de Sinner pour nous faire plonger dans l’univers du groupe. L’emblématique chanteur Rob Halford a toujours la pêche du haut de ses 67 ans et sa voix n’a rien perdu de sa puissance.
Comme dit précédemment, JUDAS PRIEST enchaîne ses meilleurs titres tels que The Ripper, Turbo Lover ou encore Freewheel Burning, avec bien sûr des titres du dernier album comme Lightning Strike. On peut carrément appeler ça un voyage dans le temps par le biais des pochettes d’albums qui sont projetées sur l’écran affichant ceux où figurent les chansons jouées. Et un concert de JUDAS PRIEST ne peut pas être complet sans l’arrivée de Rob Halford en Harley-Davidson sur le titre Hell Bent for Leather. On sent la fin du concert arriver quand le batteur Scott Travis nous demande quel morceau on veut entendre et la plupart des festivaliers présent scandent un seul et même titre : Painkiller. Après cette chanson mythique, le groupe quitte la scène le temps d’une pause avec les rappels.
De retour sur scène, le groupe nous offre encore deux classiques de sa discographie avec Metal Gods et Breaking the Law, pour ensuite terminer le concert avec un Living After Midnight vraiment bien placé car il est précisément 00h05.
Setlist :
War Pigs -Black Sabbath song-
Firepower intro
1. Firepower
2. Grinder
3. Sinner
4. The Ripper
5. Lightning Strike
6. Bloodstone
7. Saint of Hell
8. Turbo Lover
Prelude
9. Tyrant
10. Night Comes Down
11. Freewheel Burning
Guardians
12. Rising From Ruins
13. You've Got Another Thing Comin'
14. Hell Bent for Leather
15. Painkiller
-En-
16. Metal Gods
17. Breaking the Law
18. Living After Midnight
NAPALM DEATH (par Mary Motionless)
Pour le dernier set de la soirée, on se laissera tenter par celui de NAPALM DEATH en espérant un bien meilleur concert de Barney et sa bande que celui de Satyr et son copain l’ordinateur sur la scène à côté… Et effectivement, le concert est beaucoup plus qualitatif. Un Barney sans prise de tête quoique un peu trop énergique (c’est un petit peu compliqué de le suivre il faut bien l’avouer), une session instrumentale particulièrement efficace avec Shane Harris le guitariste/vocaliste qui nous étonnera vraiment sur ce set, une set-list composée d’une excellente cover des DEAD KENNEDYS (Nazi Punks Fuck Off) et de titres relativement connus du groupe tels que Scum. La set-list fait d’ailleurs la part belle à cet album ainsi qu’aux deux derniers efforts studios du groupe (Apex Predator-Easy Meat). En résumé, il nous tarde de retrouver NAPALM DEATH enfin en salle après deux Hellfest où ils arrivent à blinder une scène sous tente. voir ce que ça peut donner dans une autre configuration qui nous fera sûrement encore plus apprécier la formation.
Setlist :
1. Multinational Corporations
2. Instinct of Survival
3. On the Brink of Extinction
4. Oh So Pseudo
5. Smash a Single Digit
6. The Wolf I Feel
7. Practice What You Preach
8. Standardization
9. Scum
10. Life?
11. Control
12. You Suffer
13. Dead
14. Victims of a Bomb Raid -Anti Cimex cover-
15. Suffer the Children
16. Breed to Breathe
17. Self Betrayal
18. Call That an Option?
19. How the Years Condemn
20. Nazi Punks Fuck Off -Dead Kennedys cover-
21. Cesspits
22. Inside to Torn Apart
Crédits photos :
Yohann Veiller
Mary Motionless
Stephan Birlouez
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