Le champ de bataille de SABATON et ACCEPT à l'Olympia - Paris, 16 janvier 2017
- Par Romain Dos Anjos
- Le 04/04/2017
- Dans Live-reports
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Chaque concert à L'Olympia est un événement considérable tellement cette salle de spectacle est de renommée mondiale, et les groupes de Metal ne dérange pas à cette règle, SABATON s'y étant produit le 16 janvier dernier qui était une date très attendue par la communauté metalleuse de France. Le combo suédois était accompagnés par les allemands d'ACCEPT, ce qui présageait un énorme show.
Pour la première partie, TWILIGHT FORCE était aussi au rendez-vous mais je n'ai pu personnellement que voir la fin du set ce qui n'était pas plus mal étant donné les mauvais retour que j'obtiens de la part de plusieurs personnes. Entre mauvaise copie de DRAGONFORCE, groupe niais ou que leur titre fassent de bon générique de série fantastique, les avis négatif fusent bien que certains aient quand même apprécié leur show.
ACCEPT
Passons donc sans transition à un autre niveau tel que celui d'ACCEPT. La scène laisse apparaître un décor tout droit sorti d'un jeu vidéo qui entoure la superbe et imposante batterie de Christopher Williams, celle-ci étant surmontée par un énorme gong. Au moment de l'intro, le public scande le nom du groupe comme s'ils étaient la tête d'affiche, tout le monde s'attend à une prestation de qualité. Le batteur finit par faire son apparition en montant debout sur ses pots en saluant le public avant de s'installer de taper un coup de gong, lorsque les autres musiciens débarquent et commencent sans attendre les premiers riffs de Stampede issue du dernier album Blind Rage. La basse de Peter Baltes gronde sur ce titre qui donne le ton. La voix railleuse du chanteur Mark Tornillo s'accorde parfaitement sur le style du groupe.
Après un énième jet de CO2, le groupe enchaîne direct sur Stalingrad, un titre qui fera chanter le public, ce qui montre qu'il n'y a pas que des fans de SABATON ce soir. Le charismatique guitariste Wolf Hoffmann avec une allure à la Bruce Willis montre beaucoup de présence sur scène et nous fait profiter de ses solos magistraux. S'en suit Restless and Wild et London Leatherboys, cette dernière nous offrant de jolis riffs de basse sur son intro. Le groupe ne désemplit pas sur Final Journey et va garder sa pêche tout le long du set.
Le combo continue avec un titre cultissime de son répertoire, Princess of the Dawn. Les deux guitaristes se mettent côte à côte pour jouer les premières notes sur leurs cordes, accompagnés du public qui se met à chanter en chœur. L'effesvescence est totale dans la fosse de l'Olympia sur Fast as a Shark, un autre titre incontournable d'ACCEPT, celui-ci étant considéré comme une chanson pionnière du Speed Metal, rien que sur cette fameuse intro qui est un extrait d'une vieille chanson folklorique allemand, qui marque aussi par un double solo plus que jouissif.
Le groupe termine ce titre comme s'il s'agissait de la dernière du set mais ACCEPT a encore trois titres à jouer avant de laisser sa place à SABATON, Metal Heart, Teutonic Terror et enfin Balls To The Wall. Wolf Hoffmann fait glisser son médiator le long de ses cordes de manière à nous faire comprendre que le set touche à sa fin. Encore une bonne dose de son de basse sur ce titre qui clotûre le show d'ACCEPT après une heure de set.
Setlist :
Stampede
Stalingrad
Restless and Wild
London Leatherboys
Final Journey
Princess of the Dawn
Fast as a Shark
Metal Heart
Teutonic Terror
Balls to the Wall
Bound to Fail -Outro-
L'heure de la bataille à sonner. C'est au tour de SABATON de monter sur la scène de l'Olympia, avec la batterie de Hannes Van Dahl posée comme d'habitude sur un tank surplombée de deux mitrailleuses de part et d'autre des grosses caisses. Pas de The Final Countdown cette fois, l'habituelle chanson d'EUROPE servant d'introduction qui a été remplacée par In the Army Now de Bolland & Bolland, reprise par SABATON eux-même. Après cette petite aparté, la vraie intro commence et c'est bien sûr The March of War ce qui annonce que le groupe va commencer par Ghost Division, rien de tel pour faire plaisir à ceux qui viennent les voir pour la première fois, tellement ce début de show est efficace, on ne s'en lasse jamais. Roulement de batterie, la voix de Joakim Brodén résonne dans tout l'Olympia pour présenter le groupe et le premier titre. Enfin on y est!
Avec des images en rapport avec chaque titre projetées sur un écran derrière la scène, le concert est bien évidemment centré sur sa nouvelle arme de guerre, l'album The Last Stand et le combo nous jouera pas moins de 6 titres de ce dernier. SABATON enchaîne donc sur Sparta avec des figurants et Joakim vêtus comme des spartiates qui arrivent sur scène pour l'illustrer. Certains disaient qu'ils s'agissait des membres de TWILIGHT FORCE et il y avait de forte chance que ce soit le cas. Tout le public reproduit les cris de guerre sur cette chanson qui raconte la bataille entre les spartes contre les perses. S'en suit une autre chanson de The Last Stand, Blood of Bannockburn.
Après quoi, le groupe a droit à une véritable ovation. Les membres n'en reviennent pas, à commencer par Joakim qui en a carrément des frissons tellement son groupe est acclamé, le pauvre ne sait plus quoi dire! Mais il profite de l'occasion pour nous annoncer, et en français s'il-vous-plaît, la venue pour la première fois en France de leur nouveau guitariste Tommy Johansson. Le chanteur lui propose d'annoncer le prochain titre tout en le taquinant de façon amicale, et pour une raison "inconnue" , une partie du public commence à fredonner Swedish Pagans. On reconnait bien ceux qui sont allés voir les setlists des précédents concerts de la tournée! Après celle-ci jouées, c'est au tour de Carolus Rex, et c'est encore une chanson sur l'histoire de la Suède, précise le frontman. L'intensité de ce morceau est encore plus palpable en live.
SABATON revient ensuite sur son dernier effort, avec la chanson éponyme The Last Stand qui a un son live vraiment différent de la version studio mais reste tout aussi épique, avant de nous ressortir Far from the Flame issue du précédent. La setlist est condensé de la discographie de SABATON en globalité et tout le monde y trouve son compte. Après Winged Hussars, encore un titre de The Last Stand, le groupe décide de nous jouer The Final Solution en acoustic, avant que Joakim se saisisse d'une guitare pour nous jouer les riffs de Beat It! Un petit peu de Michael Jackson dans un concert Metal c'est toujours bon à prendre! Mais c'est évidement pour nous jouer en réalité Resist and Bites. S'en suit Night Witches et The Lion from The North accompapgnée de l'intro Dominium Maris Baltici.
Le meneur de la troupe reste égal à lui-même en blaguant avec ses camarades, histoire d'amusée la galerie et on a là une véritable convivialité. On passe ensuite au titre phare de The Last Stand, la fameuse The Lost Battalion qui est parfaitement jouée, avant que le groupe enchaîne sur Union (Slopes of St. Benedict) issue de l'album The Art Of War et de prendre une pause avant les rappels.
Pour les rappels, le combo ne nous jouerons pas l'habituelle Metal Crüe, et Night Witches ayant déjà été jouée, SABATON opte pour des titres plus récent hors Primo Victoria. On retrouvera Shiroyama du dernier album et To Hell and Back (enfin!). Le groupe a encore une fois droit à une véritable ovation, faisant frémir à nouveau le frontman. La bataille se termine pour SABATON qui a su encore conquérir son public et c'est une belle victoire pour eux. Il ne manquait que certains titres tels que Attero Dominatus ou Gott mit Uns mais il ne faut pas être trop gourmand! On n'attendra plus d'eux qu'une prestation équivalente au prochain Hellfest!
Setlist :
In the Army Now -Bolland & Bolland cover/Intro-
The March of War -Intro-
Ghost Division
Sparta
Blood of Bannockburn
Swedish Pagans
Carolux Rex
The Last Stand
Far from The Fame
Winged Hussars
The Final Solution -Acoutic version-
Resist and Bites
Night Witches
Dominium Maris Baltici -Interlude-
The Lion from The North
Diary of an Unknown Soldier -Interlude-
The Last Battalion
Union (Slopes of St. Benedict)
-En-
Primo Victoria
Shiroyama
To Hell and Back
Masters of the World -Outro-
Un grand remercie à Stephan Birlouez pour ses photos !
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